Ce mercredi 23 avril 2025, Jeanne Mas a décidé de dire cash tout ce qu’elle pensait de X (anciennement Twitter), directement à son propriétaire, Elon Musk. La célèbre chanteuse a vu rouge en ouvrant son compte, et elle en a expliqué les raisons.
Jeanne Mas tacle X auprès d’Elon Musk
C’est via un tweet directement adressé à Elon Musk, qu’elle n’a pas manqué de mentionner, qu’elle a fait part de son mécontentement.
« Cher Elon Musk, j’aimerais en ouvrant ma page X ne plus avoir à subir ces tweets postés sans contrôle par des inconnus avec de fastidieuses insultes racistes, misogynes, homophobes et misanthropes » a-t-elle d’abord déclaré, donnant d’emblée le ton.
Elle a poursuivi en critiquant la gestion du réseau social depuis son rachat par Elon Musk en 2022.
« Des tweets d'une violence & d'une sauvagerie insoutenables & inacceptables qui nous sont imposés dès que l'on se connecte. J'ai pourtant retiré toutes les options dites "d'intérêt" sur mon profil mais votre système ne semble pas en tenir compte. »
Pour l’artiste, qui vit depuis plusieurs années dans l’Arizona aux États-Unis, la liberté d’expression défendue par Elon Musk a largement dépassé les bornes.
« Sur X on insulte, on humilie, on détruit, on calomnie, on blesse, on menace. Il n'y a pas de règle, pas de limite, plus la moindre décence. En laissant faire vous devenez complice de toutes ces malveillances. »
La demande de Jeanne Mas est claire. Si elle sait qu’Elon Musk ne pourra pas changer le monde, elle lui demande au moins de pouvoir accéder à sa page X sans être « confrontée à ce que (ses) adhérents expriment ».
Contre la politique de Donald Trump
Si Jeanne Mas vit depuis vingt ans aux États-Unis, cela ne signifie pas qu’elle adhère à la politique de Donald Trump, récemment revenu à la Maison Blanche. Lors de son interview sur Europe 1 en février dernier, elle a pu s’exprimer plus en détail sur le sujet.
« Vous êtes une citoyenne américaine, donc vous avez peut-être voté lors des dernières élections ? » lui avait demandé Pascal Praud, ce à quoi elle avait répondu : « Pour l’avortement. Qui est un droit. »
Voilà une manière claire de faire comprendre que les idées de Donald Trump ne sont pas les siennes.