Après deux semaines d’intense compétition, les Jeux Olympiques de Paris se sont achevés ce dimanche 11 août 2024, au terme d’une cérémonie de clôture haute en couleurs. C'est Zaho de Sagazan qui a ouvert le bal à 21h00, en reprenant le classique Sous le ciel de Paris depuis le jardin des Tuileries. Puis, après le passage des porte-drapeaux, les délégations du monde entier ont défilé toutes ensemble au stade, comme le veut la tradition des Jeux Olympiques de 1956.
S'en est suivi un karaoké géant, qui a donné l'occasion au stade rempli d'entonner en chœur des chansons emblématiques telles que Les Champs-Élysées, de Joe Dassin, ou Freed from Desire, de Gala. Un des moments forts de la soirée a été la remise des médailles du marathon féminin, disputé pour la première fois après celui des hommes, et donc mis à l'honneur lors de la cérémonie.
C’est la Néerlandaise d'origine éthiopienne Sifan Hassan qui l'a emporté au sprint devant l'Éthiopienne Tigist Assefa et la Kenyane Hellen Obiri, battant au passage le record olympique malgré le dénivelé exigeant du parcours. Déjà médaillée de bronze lors de ces Jeux sur le 5000m et le 10 000m, l'ancienne réfugiée remporte donc un troisième titre olympique, le premier en marathon.
Un show mémorable
Thomas Jolly a ensuite proposé un spectacle d’une trentaine de minutes, baptisé Records (qui peut aussi signifier "archives" en anglais, NDLR), mêlant "émerveillement" et "dystopie", comme l’avait indiqué le metteur en scène. Le show grandiose s’est conclu en musique, avec la présence de plusieurs légendes françaises de la musique électro, tel que Phoenix ou bien Air, des groupes très appréciés outre-Atlantique.
Le DJ Kavinsky était également de la partie et a interprété son tube Nightcall, accompagné pour l'occasion de la chanteuse belge Angèle. Enfin, le chanteur Ezra Koenig, talent de la scène new-yorkaise et ancien leader du groupe Vampire Weekend, a lui aussi poussé la chansonnette face à une foule conquise.
La surprise de la soirée
Mais le clou du spectacle a eu lieu un peu avant minuit, lorsque Tom Cruise a fait son apparition. L’acteur de 62 ans, réputé pour exécuter ses propres cascades, a fait une entrée fracassante sur un air de musique qui rappelait celle de la saga Mission Impossible, dont il est le héros.
Du haut du toit du stade de France, il s’est jeté dans l’arène, où il a atterri comme une fleur, tel un messager des dieux de l’Olympe, sous les acclamations d’un public en délire. Après un bref bain de foule avec les athlètes, l’ex de Katie Holmes s’est emparé du drapeau olympique et a enfourché une moto pour le faire symboliquement parvenir jusqu’à Los Angeles, en Californie, où se dérouleront les Jeux Olympiques 2028.
Une passation d’un genre plutôt hollywoodien et célébrée par un mini-concert en direct sur la plage de Venice Beach, durant lequel les Red Hot Chili Peppers, Billy Ellish, Snoop Dogg et Dr. Dre se sont produits sur scène.
Ce n’est pas la première fois que Tom Cruise est convié à de prestigieux événements. En mai 2022, la star avait été accueillie en grande pompe lors du concours équestre annuel des écuries royales à Windsor, en l’honneur de la défunte reine Elizabeth II, décédée le 8 septembre de la même année.