Il y a quelques semaines, David Hallyday et Laura Smet ont saisi la justice. Leur objectif était de geler les royalties versées pour la vente de disques. En particulier, sur le dernier album du chanteur intitulé Mon pays c’est l’amour. Pour rappel, cet album s'est écoulé à plus d’un million d’exemplaires. Le délibéré devrait se faire dans les prochains jours. Le Tribunal de Grande Instance de Paris a étudié cette affaire lors d'une audience en référé. Cette audience a eu lieu le mardi 27 novembre 2018 à 9h30.
Les négociations tombent à l’eau
Alors que la veuve de Johnny Hallyday semblait en bonne voie pour trouver un accord avec les aînés de son défunt mari, la donne a désormais changé. En effet, l’annonce de cette procédure a fait rebrousser chemin à Laeticia Hallyday.
Elle a même fait plus. Elle a mis un terme aux négociations avec David Hallyday et Laura Smet.
« Cette nouvelle procédure a été perçue comme une déclaration de guerre par le camp de Laeticia alors que les tentatives de trouver un accord sur un partage de la succession se poursuivaient » écrit M6.
Avec son conseil Ardavan Amir-Aslani, Laeticia Hallyday a donc décidé de renoncer à trouver un accord avec le camp adverse. Elle préfère régler cette affaire devant la justice.
Le tribunal prononcera sa décision le 22 mars
Pour le moment, les royalties des œuvres de Johnny Hallyday restent aux mains de Sony, Universal et Warner Music.
Ce rebondissement arrive juste après que la Bank of America ait démissionné de son rôle de « trustee » le mardi 27 novembre 2018.
En attendant, nous demeurons en attente de la décision du tribunal de Nanterre qui devrait être prononcée le vendredi 22 mars 2019. Cette décision décidera de la suite de l’affaire. De plus, elle devrait déterminer la compétence du tribunal français dans l’affaire de l’héritage de Johnny Hallyday.
Rappelons que le trust de Johnny Hallyday revient à Laeticia Hallyday et regroupe une partie des biens du rockeur depuis son décès.