Coup de théâtre sur la toile le mercredi 16 septembre 2020. Kim Kardashian est suivie par plus de 188 millions d’abonnés a décidé de boycotter son application favorite : Instagram.
Un boycott pour la bonne cause
Très active habituellement sur les réseaux sociaux, Kim Kardashian n'a ni touché à Instagram ni à Facebook le temps d’une journée. Le but ? Appeler Facebook, la maison mère, à mieux lutter sur ses plates-formes contre les contenus haineux et la désinformation. Un véritable coup de tonnerre à moins de cinquante jours de l’élection présidentielle américaine qui aura lieu le 3 novembre 2020. C’est sur Instagram que la femme de Kanye West avait annoncé son boycott le mardi 15 septembre 2020.
Elle a également publié un post engagé sur Twitter :
Rejoignez-moi demain quand je gèlerai mon compte Instagram et FB pour dire à Facebook de #StopHateForProfit
Des célébrités mobilisées
Comme elle, de nombreuses personnalités sont mobilisées pour la bonne cause. En effet, Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Sacha Baron Cohen ou encore Naomi Campbell ont eux aussi participé au rejet médiatique des deux marques. D’ailleurs l’ancien top a également publié son appel au boycott :
Facebook prétend s'attaquer à la haine mais il continue de détourner le regard. Des groupes racistes et violents publient des messages, sèment la haine et divisent le monde
Un collectif à l'initiative de ce boycottage
Fin juin un collectif d'organisations, comprenant l’association de défense contre l’antisémitisme Anti Defamation League (ADL) et l’organisation de défense des droits des Noirs aux Etats-Unis (NAACP), avait lancé le hashtag #StopHateforProfit. Un engagement qu'on pourrait traduire par « Arrêtons la haine au service du profit ».
Effectivement, le collectif adresse de nombreux reproches à Facebook. Selon un communiqué de l'ADL le réseau jouerait un rôle dans « l’incitation à la violence, la diffusion du racisme, de la haine, et de contribuer à la désinformation relative au processus électoral ».
Un autre coup dur pour le groupe dirigé par le puissant Mark Zuckerberg. Dernièrement, des salariés de Facebook avaient haussé le ton après la décision de ce dernier de ne pas modérer les propos polémiques de Donald Trump.