Le 28 septembre 2019, Gaëlle Voiry, Miss France 1990, a trouvé la mort à vélo. L’ancienne reine de beauté circulait avec son mari près de Chens-sur-Léman en Haute-Savoie. Le couple a été percuté par une voiture en début de soirée. Elle a été prise en charge par les secours en arrêt cardio-respiratoire mais n’a pu être ramenée.
Alors que va s’ouvrir le procès de l’homme qui a tué Gaëlle Voiry, la fille de celle-ci, Anne-Charlotte, a tenu à s’exprimer dans les colonnes de Gala pour qu’on se souvienne de sa mère. Elle l’a ainsi décrite avec beaucoup d’amour :
Notre mère état la représentation parfaite de la femme moderne, et de la mère accomplie. Elle était persévérante, courageuse, sportive et si belle. C’était une personne que l’on n'oubliait pas après l’avoir rencontrée. Vous pouvez me croire, elle avait une telle prestance, c’était impressionnant à voir.
"Si je peux sensibiliser quelques personnes sur l’alcool au volant c’est toujours ça"
Anne-Charlotte Voiry a aussi évoqué l’émotion particulière à l’annonce du décès de sa mère. Le responsable de l’accident était en effet sous l’influence de l’alcool et en excès de vitesse lors des faits :
Ce n’est pas tant la colère, mais plutôt l’incompréhension. Il est d’autant plus difficile de faire son deuil quand le décès survient dans de telles circonstances. C’était si brutal.
Anne-Charlotte Voiry veut donc alerter sur les dangers d’un tel comportement au volant, encore trop répandu aujourd’hui :
Il est important pour moi d’alerter les gens sur les conséquences d’un tel comportement. Ceci arrive encore beaucoup trop fréquemment, et continuera malheureusement encore d’arriver. Alors, si je peux au moins sensibiliser quelques personnes sur l’alcool au volant c’est toujours ça. Car derrière, ce sont des vies gâchées à jamais…
La mort de Gaëlle Voiry rattrapée par la justice ?
La fille de Gaëlle Voiry espère donc un jugement exemplaire pour le chauffard qu’elle estime totalement impardonnable et responsable :
J’espère un jugement sain et équitable mais qui mettra en lumière la faute commise par un homme, non pas les erreurs (car celles-ci sont faites sans consciences de l’acte) mais bien les fautes car quand une personne prend la voiture en ayant bu et décide de rouler bien au-dessus des limitations en ayant une conduite dangereuse elle a conscience de prendre des risques et donc elle doit les assumer.