Lara Fabian n'est pas du genre à avoir la langue dans sa poche. Plutôt cash, celle qui a été coach de The Voice, n'élude pas les questions qui la dérangent. Au contraire, elle y répond avec sincérité et franchise, deux qualités qui sont plutôt rares chez les stars.
Lara Fabian et ses confidences très privées
Il y a quelques jours, la chaine québécoise Club Illico consacrait un documentaire qui retraçait la vie de Lara Fabian aussi bien privée que professionnelle, à l'occasion de ses 50 ans. Un documentaire qui a mis en lumière plusieurs sujets que le public ne connaissait pas.
En effet, elle a indiqué, face caméra, qu'elle avait été victime d'une fausse couche avant d'avoir sa fille Lou. Elle a appris lors d'un rendez-vous obstétrical que son bébé n'avait pas de coeur. Une nouvelle qui a bouleversé la chanteuse et une confidence intime qui a touché les téléspectateurs.
Elle a aussi parlé de sa rivalité avec Céline Dion. Si les deux femmes s'accordent à être cordiales, il n'empêche que selon Lara Fabian, l'équipe et l'entourage de Céline Dion auraient tout fait pour qu'elle ne fasse pas carrière aux Etats-Unis comme la copine de Jean-Jacques Goldman. Dans les années 90, les deux divas étaient signées chez le même label, Sony. Autant dire que cela a posé des problèmes.
Elle ajoute son témoignage au mouvement MeeToo
Depuis la diffusion de ce documentaire, Lara Fabian ne s'arrête plus dans les confessions. Cette fois, c'est au journaliste Kevin Sweet qui travaille chez Ici Radio-Canada, qu'elle a parlé.
Elle a évoqué avec lui le mouvement MeeToo pendant très longtemps. Souvenez-vous il y a maintenant trois ans, le scandale Harvey Weinstein a éclaté. Plusieurs femmes ont affirmé qu'elles avaient été victimes d'agressions sexuelles de la part du producteur.
Dans la foulée, la parole féminine s'est libérée et beaucoup de femmes ont osé dire à voix haute qu'elles avaient été victimes de violences.
Lara Fabian a elle aussi livré un témoignage allant dans ce sens :
Moi je l'ai vécu ça, de très près... J'en ai jamais parlé, jamais. Même dans le documentaire. Je crois qu'il y a, en tant que femme, parfois, un prix que l'on est prête à payer au nom de certains rêves (...) Moi, je l'ai vécu et j'ai appuyé sur le bouton stop. Et ça a été dur. Parce qu'il y a eu des conséquences, simplement. Des grosses conséquences.
Pour autant, elle a eu le courage de dire non.
Aujourd'hui, je suis capable de me dire que je suis pas rentrée dans cette omerta, je ne l'ai pas acceptée, je l'ai dénoncée face à la personne elle-même.