Laura Smet a accordé un entretien à Madame Figaro. La comédienne a alors pu se confier sans détour sur divers sujets comme celui des complexes et de la chirurgie esthétique. A bientôt 40 ans, celle qui se lance dans son premier long-métrage en qualité de réalisatrice, n’a pas de tabou sur ces thématiques.
Laura Smet et ses complexes
La fille de Johnny Hallyday l’avoue aisément, elle a des complexes et n’est pas forcément très à l’aise avec son corps.
Je sais qu'on ne se voit jamais tel qu'on est, mais j'ai des complexes, je n'aime pas mon nez, par exemple. Avec le temps, j'apprends à vivre avec. Quand je suis bien maquillée, bien éclairée et bien dans un vêtement, je me sens vraiment forte. Comme un costume de film.
Cette vision de soi-même évolue avec le temps comme elle le souligne.
À 15 ou 20 ans, on ne s'aime pas. À 30 ans, ça commence à aller mieux. À partir de 35 ans se produit une sorte d'épanouissement. Quand on a la chance de vivre avec quelqu'un qui vous regarde avec amour, que vous êtes la plus belle dans les yeux de votre enfant, que vous êtes apaisée, cela se voit sur le visage. Les traits se détendent naturellement.
Un triste constat
En ce qui concerne la médecine ou la chirurgie esthétique, Laura Smet n’a rien contre, bien au contraire. Elle trouve cela « utile » et une bonne manière de regagner « confiance » en soi. Cependant, elle émet une réserve.
Mais quand dans mon casting je repère des gamines de 18 ans déjà refaites, cela me désole. Ce n'est pas que c'est moche, c'est qu'elles font dix fois plus âgées. Quel dommage !
a-t-elle déclaré avant de préciser qu’elle n’a rien contre une petite retouche à 50 ou 60 ans, à condition qu’elle ne soit pas « excessive ».