Eliane Costa 
Impossible de rester insensible au terrible meurtre de Philippine. Les parents de cette jeune femme, étudiante en troisième année de licence en économie et ingénierie financières à Paris-Dauphine, étaient sans nouvelles d’elle depuis le vendredi 20 septembre 2024. Philippine devait rentrer chez ses parents après avoir déjeuné au restaurant universitaire, mais elle ne s’y est jamais rendue…
Un drame insoutenable
Très rapidement, ses proches ont signalé sa disparition. La géolocalisation de son téléphone portable indiquait qu'elle se trouvait au Bois de Boulogne, où une battue réunissant une cinquantaine de personnes a été organisée. C’est là que le corps de Philippine a été retrouvé partiellement enterré.
Un homme a été interpellé dans la foulée. Selon nos confrères d’Europe 1, il a été arrêté alors qu’il se trouvait en Suisse. Cet individu, âgé de 22 ans, faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait déjà été condamné pour viol.
Le meurtre de Philippine a provoqué une vague d’émotion à travers tout le pays. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont rendu hommage à la jeune étudiante et exprimé leur colère.
"Elle aurait pu être ma fille"
Laurence Boccolini a également réagi à cette tragédie. Sur Instagram, dans une story, l’animatrice a partagé un message poignant. "Elle avait un joli sourire et toute la vie devant elle. Elle aurait pu être ma fille, ou la vôtre. Votre sœur ou votre nièce", a-t-elle écrit.
Et de poursuivre :
Elle était étudiante à Dauphine, près d'un bois qui ne fait plus rêver personne, dans un quartier où il n'est même plus prudent de se promener après l’heure du déjeuner. Pensez à elle parfois. Pensez beaucoup à ses parents et à leur cœur brisé à jamais. Ils l'attendaient comme tous les jours. Ils l'attendront toujours.
Touchée par la douleur des parents de Philippine, Laurence Boccolini ajoute :
Leur histoire est notre histoire, car l'inimaginable est arrivé chez eux et personne n’est à l’abri. Ne pas pouvoir protéger son enfant est la pire douleur qui soit. Je pense à Philippine, à sa famille, à ses amis, à sa mort affreuse. Je pense à elle et à tous ceux et celles que nous n’avons pas pu protéger, là où notre société a failli à sa promesse de leur permettre de grandir sans avoir peur. Philippine mérite qu’on lui envoie des poussières d’étoiles, où qu’elle soit dans l’univers.
Elle conclut enfin avec ces mots : "Ne laissez pas cette jolie jeune fille devenir un fait divers comme il y en a trop".
