Laurence Boccolini ne garde pas que des bons souvenirs de ses débuts à la radio… Ce dimanche 2 février, l’animatrice de 56 ans a publié une photo d’elle à vingt-ans, alors qu’elle faisait ses premiers pas dans le métier. Avec un peu de fierté, l’ex-présentatrice du Maillon Faible a écrit : « Moi à 20 ans au micro de RFM à Vélizy. Première fille à l’antenne, car on préférait les voix suaves des hommes ».
"Il fallait se battre, car les places étaient rares"
En effet, l’animatrice a dû se battre pour se faire une place à la radio. Alors qu’elle a aujourd’hui une belle carrière, Laurence Boccolini a souhaité revenir sur ses débuts, se remémorant les employeurs qui l’a payaient très peu, ou parfois, pas du tout !
Si vous étiez comme moi une dingue de radio, il fallait se battre, car les places étaient rares. J’animais de minuit à six heures du matin je crois (…) Il en fallait de la passion et nous en avions. À défaut d’avoir des salaires. (…) Ce fut une époque incroyable où j’avais l’impression que tout était possible, la radio, la musique, le rock ! Tout ce dont j’avais rêvé ! Et s’il fallait travailler quasi gratuitement la nuit, alors c’était le prix à payer !
Heureusement, l’animatrice a fait du chemin depuis et travaille depuis de nombreuses années avec TF1. En décembre dernier, elle remportait même la première saison de Mask Singer ! Si tout semble sourire à la maman de Willow, elle garde en mémoire ses débuts difficiles.
Je n’oublie pas ces années où être une fille au micro demandait une certaine abnégation. Il y en aurait des choses à raconter et à écrire sur ces années FM vues depuis mon côté du brushing. Ce fut parfois brutal et injuste, (tous médias traversés confondus) et du haut de mon grand âge aujourd’hui, j’ai un regard différent de celui de l’époque.
"Cela prend du temps pour exiger le respect qu'on porte aux autres"
À 56 ans, l’animatrice se rend compte que certains comportements envers elle étaient inacceptables.
Je revois les abus verbaux, les pressions, les attitudes totalement inappropriées et inacceptables de certains (à tous les niveaux). À 20 ans, on a une sorte d’innocence un peu naïve vous fait croire que c’est ‘donc comme cela que ça se passait’. Et on vous faisait croire que la moindre rébellion aurait raison de votre place. Cela prend du temps pour exiger le respect qu’on porte aux autres.
Laurence Boccolini a fait preuve de courage en dénonçant l’envers du décor de la radio !