C’est au milieu des années 80 que Coluche a eu l’idée de fonder Les Restos du Cœur, afin de venir en aide aux plus démunis. Il contacte alors Jean-Jacques Goldman pour lui demander d’écrire une chanson afin d’inciter aux dons au profit de l’association, qui offre chaque année des milliers de repas aux personnes dans le besoin. C’est ainsi qu’est née la première bande des Enfoirés en 1986, composée de Jean-Jacques Goldman, Yves Montand, Michel Drucker, Nathalie Baye et Michel Platini.
Près de quarante ans plus tard, le mouvement est toujours aussi actif. De nombreux artistes et d’autres personnalités publiques ont ainsi rejoint la troupe, qui se réunit annuellement sur scène pour chanter et faire la promotion du collectif. Parmi ces derniers, Princess Erika, qui a caracolé en tête du hit parade dans les années 90, grâce à son titre Faut que j’travaille. En 1996, elle a participé à La Soirée des Enfoirés, puis au Zénith des Enfoirés l’année suivante. Mais pour la chanteuse, l’expérience s’arrêtera là.
Une artiste pas assez populaire ?
Ce mercredi 11 septembre 2024, Princess Erika a dévoilé à Jordan de Luxe les raisons pour lesquelles, selon elle, elle n’a pas été rappelée par l’organisation caritative : "Les Enfoirés, ils t'appellent selon ton actualité, peut-être que j'en avais pas assez", a-t-elle déclaré, bien qu’elle ne garde que de bons souvenirs de sa participation :
C'était génial, moi, je l'ai fait il y a longtemps. J'avais un contact direct avec Jean-Jacques (Goldman, NDLR) qui venait me voir et me disait : "Tu fais ça, tu fais ça".
C’est lorsqu’elle était choriste pour le groupe Canada que Princess Erika a fait la connaissance de Jean-Jacques Goldman, qui l’avait repérée avec sa sœur Esther. Car comme l’a assuré l’interprète de Trop de bla bla, elle a "beaucoup d’oreille" :
Je sais très bien faire les harmonies. Et il me disait : "Bon, tu feras répéter machin". Il est très musicien, très musical.
Mais sa collaboration avec la star de la variété française a pris fin au bout de deux ans, à cause d’un homme qu’elle a éconduit et qui se serait vengé en lui faisant perdre sa place.
Il travaillait pour Les Enfoirés et m’a évincée du projet. Enfin, il a raconté de la m*rde sur moi, tu sais toujours tout.
Sans dévoiler son nom, Princess Erika a affirmé qu’il s’agissait d’un "directeur", "très amoureux" d’elle, qui aurait voulu lui forcer la main, alors qu’elle était en couple : "Moi, j’’étais avec un homme que j’aimais", a-t-elle indiqué. De quoi provoquer la jalousie féroce de son courtisan insistant, qui a employé les grands moyens pour lui nuire.
Des souvenirs marquants
Lancée dans ses déclarations, Érika Dobong’na, de son vrai nom, s’est souvenue qu’il n’avait pas hésité à la menacer : "T’auras plus une thune !", lui aurait-il lancé, au cours d’un appel téléphonique. En outre, lorsqu’elle a accepté de le confronter en personne, il l’aurait passée à tabac, à "coups de pieds avec des Santiag". Depuis, son label s’est séparé de cet homme, qui "avait un problème", ce qui ne l’a pas empêché de faire du "mal à d’autres femmes", a assuré l'artiste de 60 ans.
Quoi qu’il en soit, si l’on en croit les déclarations de Catherine Lara, Princess Erika n’a rien à regretter. En juillet dernier, la rockeuse de diamant annonçait au micro d’Europe 1 qu’elle avait quitté Les Enfoirés, après sept ans de bons et loyaux services. "C'est devenu une usine à gaz", avait-elle déploré.