Après son ami Jean-Jacques Goldman, Michael Jones a décidé lui aussi de quitter la troupe des Enfoirés. En effet, au mois de mars dernier, le musicien annonçait mettre fin à son aventure avec la célèbre troupe qu'il avait intégrée il y a plusieurs années.
"C'est très fatigant"
Invité d'Evelyne Thomas sur le plateau de Non Stop People, Michael Jones s'est expliqué plus longuement sur cette décision. Ainsi, il a confié :
J'ai 69 ans. Je pense que quand les gens voient l'émission, ils ne se rendent pas compte du travail qu'il y a derrière. On nous met dans un presse-purée, c'est-à-dire qu'en une semaine, on est obligé d'emmagasiner un spectacle de 4 heures avec de la danse, des chansons qu'on ne connaît pas forcément, avec les adaptations pour les tonalités des uns et des autres. C'est très fatigant.
Mais est-ce là la seule raison. En effet, certains artistes, qui ont eux aussi quitté la troupe, n'ont pas hésité à pointer du doigt l'ambiance dans les coulisses, notamment depuis le départ de Jean-Jacques Goldman. Mais Michael Jones l'assure, cela correspond toujours à ses valeurs. Cependant, le musicien estime qu'il est sans doute aujourd'hui "plus utile ailleurs".
Un nouveau projet qui lui tient à coeur
En effet, s'il quitte la troupe des Enfoirés, il n'abandonne pas pour autant les Restos du coeur. Non, cette cause lui tient toujours autant à coeur. Il a donc décidé de lui venir en aide... à sa manière.
Le musicien poursuit :
J'ai discuté avec les gens des 'Restos du coeur'. Il y a un truc que je trouve qu'on ne fait pas assez, c'est remercier les bénévoles. Ces gens-là travaillent toute l'année, ils donnent leurs âmes pour les Restos du coeur. Donc l'année prochaine, pendant les Enfoirés, je partirai sur la route avec ma guitare et on va aller dans les restaurants du coeur où on donne à manger aux gens, si toutefois on pourra les ouvrir.
Ainsi, Michael Jones a décidé de passer le flambeau à la nouvelle génération afin de pouvoir venir en aide différemment. Une belle initiative qui, on l'espère, il parviendra à réaliser malgré la crise sanitaire.