Voilà une affaire qui agite les réseaux sociaux depuis qu’elle a éclaté au grand jour. Alors qu’elle est à l’honneur dans la bande originale du film Barbie, de Greta Gerwig, Lizzo voit son image quelque peu éclaboussée. Ce mardi 1er août, NBC News révélait que trois anciennes danseuses de la chanteuse la poursuivent en justice pour harcèlement sexuel . Elles ont également affirmé avoir été victime de discriminations à caractère racial et religieux, en plus d'avoir droit à des remarques dégradantes concernant leur apparence.
Une information qui a profondément choqué les fans de Lizzo, qui s’était rapidement imposée comme l’ambassadrice du "body positive". Ils ont ainsi été nombreux à faire part de leur déception sur la Toile et leurs commentaires n’ont certainement pas échappé à leur idole. Deux jours après ces révélations fracassantes, Lizzo est sortie du silence pour nier en bloc les faits qui lui sont reprochés.
"Je suis très ouverte sur ma sexualité mais…"
Sur son compte Instagram, l’interprète de Just Good as Hell a publié un communiqué dans lequel elle revient sur la polémique. Elle se défend d'abord d’avoir commis tout acte répréhensible : "Ces derniers jours ont été extrêmement difficiles à vivre et plus que décevants. Mon éthique professionnelle, mes valeurs morales et mon habilité à respecter les gens ont été remises en question. Mon personnage a été critiqué", a-t-elle commencé. Et d’expliquer que la gravité des accusations dont elle fait l’objet l’avait poussée à changer ses habitudes :
Habituellement, je choisis de ne pas répondre aux fausses accusations mais celles-ci sont bel et bien incroyables et trop outrageuses pour que je ne le fasse pas.
Lizzo a continué en affirmant que "ces histoires sensationnelles viennent d’anciennes employées qui ont déjà reconnu en public que leur comportement sur les tournées étaient inappropriés et pas professionnels" :
En tant qu'artiste, j'ai toujours été passionnée par ce que je fais. Je prends ma musique et mes shows au sérieux parce que, en fin de compte, je veux juste créer la meilleure œuvre d'art, à mon image et à celle de mes fans.
Une manière de reconnaître que celle qui a récemment menacé de mettre fin à sa carrière pouvait parfois se montrer un peu exigeante avec ses employés :
La passion s'accompagne d'un travail acharné et de hautes exigences. Parfois, je dois prendre des décisions difficiles mais mettre quelqu'un dans une situation inconfortable ou lui faire sentir qu'il n'est pas valorisé dans l'équipe n'a jamais été mon intention.
Désireuse de ne pas être considérée comme "une victime", Lizzo ne veut pas non plus pour autant passer pour "la méchante" : "Je suis très ouverte sur ma sexualité (…) mais je ne peux pas accepter ou autoriser les gens à utiliser cette ouverture d'esprit pour me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas", a-t-elle estimé.
D’ailleurs, selon elle, il ne lui viendrait pas à l’idée d’attaquer les membres de son entourage sur leur physique, puisqu’elle est elle-même régulièrement victime de body-shaming.
Des propos accablants
Les trois victimes présumées ont rapporté des faits qui les ont particulièrement marquées, lors d’une soirée dans un club de strip-tease d’Amsterdam, aux Pays-Bas. Lizzo les auraient forcées à "toucher les corps nus des danseuses" et d’effectuer d’autres actes dont la décence ne nous permet pas de détailler ici.
Pour ne rien arranger, une autre voix s’est fait entendre peu après l’annonce de la nouvelle. Sur son compte Instagram, Sophia Nahil Allison a évoqué les dessous de sa (courte) collaboration avec la chanteuse de 35 ans. Et son témoignage rejoint celui des plaignantes : "En 2019, j’ai voyagé un peu avec Lizzo pour réaliser son documentaire. Je me suis retirée après environ deux semaines", a fait savoir la réalisatrice en story.
Alors, cette prise de parole sera-t-elle suffisante pour convaincre les fans de Lizzo de son innocence ?
Affaire à suivre...