C'est en 2017, durant son incarcération, que Maes décide de se lancer dans le rap. Un choix de carrière judicieux car après avoir sorti plusieurs mixtapes qui ne sont pas passées inaperçues, il signe un contrat avec le label Millenium, filiale de Capitol Music France. Mais celui qui a nié avoir flirté avec Maeva Ghennam pourrait-il faire prochainement son retour à l'ombre ?
Si le jeune homme de 28 ans a su plaire au grand public, il en aura été de même quant aux légendes du rap français. Maes peut ainsi se vanter d'avoir tapé dans l'œil de Booba, avec qui il a collaboré sur les titres Madrina ou bien Comme Pablo (On fait la guerre). Mais ce dernier morceau sera celui de la discorde et signera la fin de la bonne entente. Ce qui a donné lieu à une querelle qui dure depuis des mois.
Sur les réseaux sociaux, les deux rappeurs ne cessent de se clasher, pour le plus grand plaisir des internautes, toujours prompts à commenter ce genre de règlement de comptes. En août dernier, les meilleurs ennemis ont encore offert du grand spectacle via leurs publications sur leur compte X, anciennement Twitter.
Toutefois, si Maes ne s'est jamais démonté face à Booba, ce dernier devrait avoir droit à un petit temps de répit. Car Walid Georgey, de son vrai nom, a actuellement d'autres chats à fouetter.
Un oubli volontaire ?
Qu’il le veuille ou non, Maes va devoir très prochainement faire son retour dans l’Hexagone. En effet, comme l’a rapporté BFMTV, un mandat d’arrêt a été émis contre le rappeur, qui ne s’est pas présenté à l’audience où il était attendu à Paris. Celui qui vit la vie de rêve à Dubaï depuis trois ans devait être entendu par ses juges, concernant une violente altercation qui remonte à septembre 2018.
Alors qu’il sortait de son studio d’enregistrement, Maes aurait eu un vif différend avec un individu, qui se serait soldé par une agression physique. L’interprète de Billets Verts lui aurait asséné de nombreux coups-de-poing au visage, ce qui a occasionné six jours d’incapacité de travail à la victime.
Si une plainte avait été déposée avant d'être retirée, Maes devait toutefois répondre de ses actes ce mardi 10 octobre 2023. Mais le natif de Villepinte était apparemment trop pris par ses occupations.
Un emploi du temps chargé ?
Interrogée par la presse, Me Diane de Condé a tant bien que mal tenté de justifier l’absence de son client, estimant que cette injonction de justice était n’avait pas lieu d’être : "Il n’est pas là pour fuir ses responsabilités. (…) Ce n’était pas nécessaire d’émettre un mandat d’arrêt", a-t-elle déclaré.
Et d’affirmer que Maes n’avait pu faire le déplacement pour "raisons professionnelles", car il devait assurer un "showcase" le 9 octobre et "plusieurs journées d’enregistrement en studio cette semaine".
Une plaidoirie qui a eu l’effet inverse que de convaincre la procureure : "On ne loue pas un studio le jour où on doit comparaître devant un tribunal, il savait que sa présence était indispensable", a-t-elle déclaré, après avoir eu connaissance de l’excuse de Maes.
Celui-ci aura néanmoins le temps de mieux étoffer sa défense, puisque son procès a été renvoyé au 5 juin 2024.
Affaire à suivre...