Ce jeudi 8 septembre 2022, France 2 va diffuser un nouveau numéro de Complément d’Enquête à 23h. « Clash, fric et politique : le vrai business des influenceurs » est le titre de ce nouvel épisode qui va donc revenir sur les placements de produits qui sont une source intarissable de polémiques en tout genre. Le rappeur Booba a même décidé d’en faire son cheval de bataille et de mettre à mal ceux qu’il qualifie d’influvoleurs.
Il désigne alors avec ce terme les influenceurs qui abusent de la naïveté de leur communauté pour les arnaquer en vantant, entre autres, les mérites d’un produit contrefait ou bien moins cher ailleurs.
Magali Berdah se justifie
Fondatrice de Shauna Events, la plus grande agence d’influence en France, Magali Berdah a bien voulu participer au numéro de Complément d’Enquête. Malheureusement pour elle, celui-ci ne se serait pas passé comme prévu d’après les extraits déjà diffusés de l’émission.
Après une séquence dans laquelle nous pouvons voir Milla Jasmine être accusée d’avoir fait la promotion de vêtements vendus par un site qui s’adonne à de la contrefaçon, celle-ci pointe du doigt Magali Berdah qui lui propose les marques avec lesquelles elle collabore.
On n'est pas propriétaire des sites internet. Nous, on vérifie le site. Si c'est carré, on le valide. Si le client fait ensuite de la merde, on le bannit. Je ne peux pas contrôler ce qui se passe après.
a-t-elle déclaré dans un extrait dévoilé par Puremédias.
Magali Berdah se sent piégée
Par la suite, Magali Berdah a pu voir les images d’Isabeau Delatour, une candidate de télé-réalité qui fait partie de son agence et qui vante les mérites d’un site de paris sportif en déclarant aux internautes qu’ils n’avaient « rien à perdre ».
Affirmer qu'il n'y a rien à perdre pour un site de paris, c'est illégal.
Soulignent alors les journalistes de Complément d’Enquête.
Face à ces images, Magali Berdah a fini par s’agacer et perdre son sang-froid.
Tu me pièges ! Tu me fais parler de trucs, tu ne m'avais pas prévenue ! En plus de ça, je ne sais même pas si c'est les miens (contrats avec les marques, ndlr). J'ai répondu. Je n'ai pas pu vérifier si ça venait de chez moi !
a-t-elle déclaré avant d’ajouter vouloir que cette séquence ne soit pas diffusée dans le reportage.
Déjà, je voudrais que cette séquence-là n'apparaisse pas ! Je ne veux pas me sentir piégée dans le sens où je n'ai pas les éléments de réponse.
Le journaliste lui propose alors de donner une réponse plus tard avec la juriste. Si Magali Berdah a affirmé qu’elle allait y réfléchir, elle s’est emportée par la suite hors caméras.
Franchement, ce n'est pas cool ! Moi, j'ai trois enfants, tu sais ! J'ai 60 salariés ! Ce n'est pas un jeu, hein !