Au mois d'octobre dernier, Malika Ménard publiait son premier livre baptisé Fuck les complexes. Comme son nom l'indique, l'ancienne Miss France y évoque ses complexes... mais révèle également la cause de ceux-ci. En effet, la jeune femme a été agressée sexuellement à l'âge de 5 ans. Son agresseur n'était autre que le fils de sa nourrice, un homme âgé de 30 ans.
Invitée ce mercredi 9 décembre 2020 sur le plateau de Ca commence aujourd'hui, sur France 2, Malika Ménard est revenue sur ses terribles blessures et s'est confiée sur son enfance :
J'étais une enfant tracassée, je n'arrivais pas à profiter pleinement des moments que j'étais en train de vivre. Les premiers souvenirs que j'ai sont des souvenirs durs, douloureux.
En effet, la jeune femme avoue :
C’est très difficile d’être victime d’attouchements pendant plusieurs années et à répétition. Et puis il y a un jour où tu te décides à en parler.
"C’est ce jour où j’ai tout dit à ma mère"
Ainsi, la jeune femme s'est épanchée sur ce jour où elle a décidé de tout raconter. Ses parents divorcés, Malika Ménard vivait alors chez sa mère, avec son frère. Dentiste, sa mère la déposait chez sa nourrice du lundi matin au samedi soir. Seuls les dimanches étaient des journées passées en famille. Mais un jour, sa mère décide d'inviter chez eux sa nourrice, son mari et leur fils.
Malika Ménard poursuit :
Et là, je ne peux pas vous expliquer pourquoi parce que je n’étais qu’une enfant. Mais c’est ce jour où j’ai tout dit à ma mère. Je n’avais pas envie que cette personne rentre dans notre intimité, dans notre château fort.
Sa mère décide alors de la retirer de chez sa nourrice. "Mais il n'y a pas eu ni dialogue ni d'explication", regrette Malika Ménard. Une blessure qui l'a suivie de nombreuses années :
Je ne me sentais pas aimée, j'avais besoin d'aide.
"Quelqu’un m’a volé ça"
Pendant longtemps, Malika Ménard gardera pour elle ce terrible secret. Un souvenir douloureux qu'elle finit par raconter dans son livre, et ce, dans un but bien précis :
Je ne pouvais pas parler du rapport que j’ai avec mon corps sans expliquer que, dès l’âge de 5 ans, on ne m’a pas permis de la découvrir. Quelqu’un m’a volé ça.
De tristes confidences qui, elle l'espère, permettront à d'autres victimes de se confier à leur tour.