Le petit-fils du célèbre écrivain est en détresse. En effet, celui qui est depuis 2004 le gestionnaire de l'œuvre de son grand-père et président de «Marcel Pagnol Communication» (MPC), est contrariant de quitter de le château de la Buzine.
Pour rappel, le jeune Marcel Pagnol traversait la propriété de ce château avec ses parents pour se rendre à leur villégiature de la Treille. Cette période a été décrite dans son roman Le Château de ma mère. Bien plus tard, à l'âge adulte, l'écrivain et cinéaste a acheté le domaine pour en faire une « Cité du cinéma ». Depuis son petit-fils se bat pour conserver au mieux ce bâtiment et perdurer la mémoire de son grand-père.
Nicolas Pagnol souhaite interpeller le Président
Nicolas Pagnol est dans une situation critique, en effet l'homme d'affaires est contraint par la Mairie de Marseille de quitter le bâtiment. C’est Jean-Marc Coppola, adjoint à la Culture de la mairie de Marseille, qui lui a appris la mauvaise nouvelle. Bien entendu, ce château est un symbole très important pour la faille Pagnol. Le 15 juin dernier, il déclarait :
Ils vont transformer ce lieu mythique du patrimoine de Provence en maison de quartier. Ce château ce n'est pas juste quatre murs et un toit. C'est l'histoire de mon grand-père. J'y suis extrêmement attaché. Au-delà de mon cas personnel, c'est un lieu phare pour tous les Provençaux.
Depuis plus de 20 ans, Nicolas fait vivre le lieu autour du cinéma et de la culture. Cependant, le maire, Benoît Payan, et ses élus comptent y installer le Centre de culture ouvrière, un organisme social de l’extrême gauche.
D'après nos confrères du Figaro, le petit-fils de l'écrivain attendait de pied ferme l'arrivée d'Emmanuel Macron à Marseille ce lundi 26 juin. On peut lire :
Le petit-fils de Marcel Pagnol espère recevoir le chef de l’État au château de la Buzine, le fameux "Château de ma mère", à une vingtaine de minutes du Vieux-Port.
Un affaire qui prend de l'ampleur
En effet, les élus étaient bien loin de s'imaginer que ce changement allait engendrer une telle polémique, ils ont "négligé l’attachement des Français à Marcel Pagnol". De plus, ils ont fait une offre qui déplaît fortement à Nicolas Pagnol, il s'est exprimé à ce sujet dans le quotidien : "Le pire, c’est qu’ils me demandent de rester comme président d’honneur. C’est d’une impolitesse incroyable".
Mais ce n'est pas tout, ce dernier a également été "menacé physiquement", au point de porter plainte le 21 juin dernier. Il a sollicité l’aide de tout l’appareil de l’État, de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, jusqu’à l’Élysée"
On espère que son message est bien passé et que le Président a entendu la détresse de Nicolas Pagnol.