Marlène Schaff est hors d’elle. En effet, ce week-end, elle s’est emparée de son téléphone pour balancer tout ce qu’elle pensait de Bertrand Cantat, artiste plus controversé que jamais. C’est une vidéo non datée, publiée sur X ce dimanche 6 avril, qui a vivement fait réagir Marlène Schaff. On y voit le chanteur s’adresser à son public alors qu’il se produisait sur scène. Et son discours a outré les internautes. Car plutôt que d’assumer ses actes, Bertrand Cantat a préféré s’en prendre aux journalistes et à ses détracteurs, dénonçant son traitement médiatique dans la presse.
Des propos qui ont scandalisé l’auteur du post, qui, dans un long texte, a accusé l’ex-leader du groupe Noir Désir d’avoir "tué deux femmes" et de "chouiner sur sa petite personne", avant de conclure, implacable : "Même la honte a honte pour toi". Une indignation partagée par des milliers d’internautes, dont la professeure d’expression scénique de la Star Academy, qui a pris la parole sur le célèbre réseau social.

Marlène Schaff en colère
Relayant la vidéo sur son compte X, Marlène Schaff n’a pas mâché ses mots pour donner son avis sur cette intervention. “Je trouve le culot et la perversion de cet individu inacceptable", a-t-elle écrit, avant de rappeler que Bertrand Cantat a effectué moins de la moitié de sa peine pour le meurtre de Marie Trintignant.
Trois ans et demi de prison pour avoir massacré une femme avec ses mains. Détruire. Manipuler. Le voir SE METTRE en position de leader sur scène. Être applaudi… Des musiciens comme des lapins dans les phares. Vomir.
Si la colère explose plus de vingt-et-un ans après les faits, c’est parce que le 27 mars dernier, Netflix a mis en ligne le documentaire De rockstar à tueur : le cas Cantat. En trois parties, le reportage revient sur la mort de Marie Trintignant, survenue en août 2003.

En couple avec Bertrand Cantat depuis plus d’un an à l’époque, l’actrice de 41 ans a trouvé la mort après avoir été rouée de coup par ce dernier, au cours d’une dispute conjugale à Vilnius, en Lituanie. Les épisodes retracent également le procès de Bertrand Cantat, condamné à huit ans de réclusion par la justice lituanienne en mars 2004. Après avoir été transféré à la prison de Muret, près de Toulouse, il sera finalement libéré le 15 octobre 2007.
Une victime collatérale ?
De rockstar à tueur : le cas Cantat évoque également Krisztina Rády, l’épouse de Bertrand Cantat, avec laquelle il a eu deux enfants, Milo, né en 1997, et Alice. Fin 2002, il la quitte alors qu’elle est enceinte de leur fille pour vivre une relation adultérine avec Marie Trintignant, elle-même encore mariée à l’époque avec Samuel Benchetrit. Lorsque l’affaire a éclaté, Krisztina Rády a fait part d’un soutien sans faille à Bertrand Cantat, assurant n’avoir "jamais subi de violence de {sa} part" :
Je n'ai jamais subi de violence de la part de Bertrand. Au contraire, dans ses rapports privés comme publics, il privilégiait la discussion, le fait de comprendre certaines choses dans la vie d'un couple.
Avait-elle déclaré lors du procès.
D’ailleurs, dès la libération de Bertrand Cantat, le couple avait repris la vie commune. Mais tout cela n’aurait-il été que de la poudre aux yeux ?

Le 10 janvier 2010, Krisztina Rády a mis fin à ses jours par pendaison, à leur domicile de Bordeaux. C’est Milo, alors âgé de 12 ans, qui a fait la macabre découverte. Si une éventuelle responsabilité de Bertrand Cantat a été écartée par les enquêteurs, le suicide de la mère de famille soulève néanmoins toujours quelques questions. Car dans plusieurs messages vocaux glaçants envoyés à ses parents avant de commettre son geste, la défunte avait évoqué un quotidien sous emprise, une vie de violences psychologiques, de peur et de souffrance aux côtés de Bertrand Cantat.