Mathlide Seigner devait être à l’affiche le 3 juin prochain du film Un tour chez ma fille dont elle partage l’affiche avec Josiane Balasko. Confinement oblige, la sortie de ce long-métrage a été repoussée faute de promo. Pour Paris Match, l’actrice a accepté d’évoquer son quotidien durant ces deux derniers mois :
J’ai eu l’impression de vivre un éternel dimanche, ça tournait un peu en rond c’est vrai, mais finalement j’ai trouvé que le temps passait plutôt vite. Je me suis régalée tous les jours en regardant à 14 heures sur France 2 les films du patrimoine français. Quand je les avais déjà vus, je me replongeais dans Joséphine ange gardien et Affaire conclue. J’adore !
Si elle a plutôt bien vécu la situation, la quinquagénaire s’est montrée agacée par certains artistes, présents de manière exagérée sur les réseaux sociaux :
Ce qui m’a amusée, je dois dire, c’est de voir que certains artistes ont eu besoin d’exister pendant ce confinement sur Instagram et de se filmer chez eux, comme s’ils avaient peur qu’on les oublie. J’avoue que ça m’a un peu gavée.J’ai moi-même été beaucoup sollicitée mais je n’avais aucune envie de montrer ma tronche. Je ne suis pas du genre à vouloir exister à tout prix. Cela a été une période d’introspection finalement plutôt enrichissante.
Inquiète pour l’avenir
Alors que le déconfinement a enfin eu lieu le 11 mai en France, Mathilde Seigner avoue être anxieuse pour la suite :
Ce qui me fait peur en revanche c’est l’après. J’ai de beaux projets de films pour 2021 et 2022. Je ne suis pas très angoissée pour moi, mais je le suis pour les autres. Pour mes amis dans ce métier, pour le monde de la culture en général. Pour les cafés, les restaurants, les hôtels…
À l’arrêt pour une durée indéterminée, le monde de la culture et celui du spectacle en particulier est plus que jamais en danger.