Hawa C. 
Matthew Perry revient de loin. Alors qu’il cartonnait sur le petit écran dans la série Friends, la vie hors studio n’était en réalité pas si rose pour l’interprète de Chandler Bing. Celui-ci tentait de noyer son mal-être dans l’alcool et était également accroc aux antidépresseurs. Durant le tournage de la série à succès, Matthew Perry pouvait prendre jusqu’à 55 cachets de Vicodin par jour et ne pesait plus que 58 kilos.
Un passé de toxicomane qui a bien failli lui coûter la vie, comme il le raconte dans son autobiographie Friends, Lovers and the Big Terrible Thing, à paraître aux États-Unis le 1er novembre prochain.
Au cours d’un entretien accordé au magazine People, l’acteur de 53 ans a déclaré qu’il était « reconnaissant d’être en vie » :
J’ai dû attendre d’être à peu près sûr d’être sobre et éloigné des maladies que sont l’alcoolisme et la dépendance pour écrire tout cela. Le principal pour moi, c’est que cela aide les gens.
Matthew Perry a frôlé la mort
Dès les premières pages de ses mémoires, on apprend que Matthew Perry a bien failli mourir des conséquences de ses addictions, alors qu’il était âgé de 49 ans. Bien qu’il ait reconnu à l’époque qu’il souffrait d’une perforation gastro-intestinale, l’acteur a en réalité été hospitalisé après l’éclatement de son colon dû à une surconsommation d’opioïdes. Il a ainsi passé deux semaines dans le coma et cinq mois à l’hôpital. Matthew Perry a également dû utiliser une poche de colostomie durant neuf mois.
Le comédien a révélé que les professionnels de santé étaient plutôt sceptiques quant à une éventuelle guérison : « Les médecins ont dit à ma famille que j’avais 2% de chances de survie ». Et d’expliquer qu’il avait été placé « sous un appareil appelé ECMO, qui assure la respiration à la place du cœur et des poumons » :
Personne ne survit à cela.
A-t-il indiqué.
Un homme bien entouré
Alors qu’il était au plus fort de son addiction durant le tournage de Friends, Matthew Perry a pu compter sur le soutien de ses collègues et camarades. Ces derniers ont su se montrer « compréhensifs et patients » et ne lui ont jamais tourné le dos ou fait le moindre reproche :
C’est comme les pingouins. Dans la nature, quand l’un d’eux est malade ou très blessé, les autres pingouins l’entourent et le soutiennent. Ils marchent autour de lui jusqu’à ce qu’il puisse marcher tout seul. C’est un peu ce que le casting a fait pour moi.
A-t-il expliqué, visiblement reconnaissant de cette bienveillance collective.
Après quinze cures de désintoxication, Matthew Perry a finalement réussi à vaincre ses démons et espère pouvoir aider d’autres personnes en situation de dépendance :
Cinq personnes ont été placées sous ECMO cette nuit-là. Les quatre autres personnes sont mortes et j’ai survécu. La grande question est de savoir pourquoi. (…) Il doit y avoir une raison quelconque.
C’est donc dans un nouveau combat que se lance Matthew Perry, qui considère que son parcours compliqué est néanmoins « rempli d’espoir ». Car il est toujours en vie et a eu la chance de pouvoir prendre un nouveau départ.