Ce samedi 30 octobre, Muriel Robin était l'invitée de Une vie dans la vie sur Europe 1. L'occasion pour l'épouse d'Anne le Nen de se confier au sujet de la maladie dont elle souffre depuis de longues années.
Interrogée par Isabelle Morizet, la sexagénaire est revenue sur la dépression qui fait partie intégrante de sa vie. Lucide, la comédienne avoue qu'elle n'a aucun espoir de guérir un jour et qu'elle s'est résignée à prendre un traitement médicamenteux jusqu'à la fin de ses jours.
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Des antidépresseurs pour tenir debout
Dépressive depuis sa jeunesse, Muriel Robin avoue avoir "toujours eu ça" en elle. Sans tabou, l'humoriste précise qu'elle a besoin d'une béquille pour vivre. Cette béquille, ce sont les antidépresseurs qu'elle s'attend à prendre toute sa vie. Pourtant, la sexagénaire a essayé d'interrompre son traitement à plusieurs reprises avant de s'apercevoir que ce n'était pas la bonne solution :
J'ai essayé de faire sans les antidépresseurs, mais ça ne marche pas. Ça ne marche plus.
Avoue-t-elle avec franchise.
Nul doute que ce témoignage a dû réconforter de nombreuses personnes qui se trouvent dans le même cas.
Agressée sexuellement à l'âge de 12 ans
Le 5 novembre prochain, dans Doutes (Arte) Muriel Robin prêtera ses traits à une femme dont le conjoint est accusé de viol. À l'occasion de la promotion de ce thriller psychologique, la comédienne a confié à l'antenne de France Inter qu'elle avait été agressée sexuellement et "coincée dans un ascenseur" par le curé de sa paroisse.
Alors âgée de 12 ans, la stéphanoise avait "le même physique" et "la même taille". Traumatisée par cette expérience, elle précise avoir eu sans doute plus de chance que certaines jeunes filles aux "physiques plus fragiles" et au caractère moins trempé. La grande amie de Line Renaud regrette que certaines femmes n'osent pas briser le silence au sujet des agressions qu'elles ont subies.
