Ce 13 octobre 2024, Frédéric Lopez était aux commandes d’un nouveau numéro d’Un dimanche à la campagne. Et cette fois-ci, le présentateur de France 2 a convié Anne Sila, Nawell Madani et Chris Marques. Comme à l’accoutumée, les invités se sont livrés sur leurs carrières respectives et sur certains moments marquants de leur vie.
L’humoriste de 44 ans, qui est aussi actrice et réalisatrice, s’est confiée comme rarement sur cet accident domestique dont elle a été victime à l’âge de deux ans et demi. Outre les graves séquelles physiques, sa famille a connu des tensions suite à cette terrible mésaventure.
"Je me brûle au troisième degré"
Nawell Madani s’est inspirée de son vécu pour co-réaliser le film C’est tout pour moi, sorti en 2017. Dans une scène, le personnage de Lila est en effet victime d’un accident domestique. Le scénario est tiré d’un événement réel. Et sur le plateau d’Un dimanche à la campagne, la maman de la petite Lou Ezna a dévoilé des détails de ce qui lui était arrivé.
C'était un jour où ma mère était là mais il y avait beaucoup d'invités. Je me mets à danser sur la table et je perds l'équilibre, je me rattrape sur la friteuse et elle tombe sur moi. Je me brûle au troisième degré.
Sa mère qui était infirmière l’avait vite prise en charge. L’amie de la regrettée influenceuse Farah El Kadhi a confié :
Elle a eu le premier geste, elle m'a tout de suite mise dans la salle de bains et elle a vidé tout ce qu'il y avait dans le frigo, les bouteilles de lait pour rafraîchir la peau tout de suite.
Nawell Madani victime de moqueries à l’école
Suite à ce terrible accident, la vie de la petite fille a changé du jour au lendemain. Sa famille s'est déchirée. En effet, ses parents ont bien failli divorcer. Et à l’école, elle a fait souvent face à des moqueries. Heureusement, ses sœurs ont pris sa défense.
Ça a chamboulé ma vie et celle de ma famille. Mes parents ont failli divorcer après cet événement et j'ai passé mon enfance en portant des casquettes, des bonnets, et je n’avais pas beaucoup de potes (…) On se moquait, ils m'appelaient 'tête de fesse', on m'appelait 'Kojak' et mes sœurs étaient mes gardes du corps. Dès qu'elles me voyaient pleurer, elles allaient à la bagarre. J'allais aussi à l'école avec une tête un peu déformée. Je suis passée de tête de fesses à Elephant man. C'était dur.
De son côté, sa mère l’avait conseillée de riposter. Sinon, elle serait devenue la souffre-douleur de l’école. Du coup, elle commençait à balancer les "défauts" des élèves qui se moquaient d’elle.
Dans la cour de récréation, j'ai compris qu'il y avait plein de gens qui avaient des défauts et qu'il fallait juste piquer là où ça faisait mal. Ma mère me disait : 'Attaque avant qu'on ne t'attaque. Tape la première'.
Face à Frédéric Lopez et les autres invités, la compagne de Djebril Zonga s’est dit victime d’une injustice.
Pourquoi moi ? Pourquoi ? Et puis, je ne me trouvais pas belle. Je suis mate de peau, à Bruxelles, la mode était aux blondes à yeux bleus.
La danse lui a toutefois permis de se libérer et de devenir la femme forte qu’elle est aujourd’hui. Des confidences émouvantes qui n’ont laissé personne indifférent.