Nicola Sirkis a poussé un coup de gueule peu après la mise en vente des places pour les concerts du groupe Oasis. En effet, le groupe avait opté pour un système de tarification dynamique. Ce modèle ajuste les prix des billets en fonction de la demande, provoquant une montée des prix pour les concerts très attendus.
On sait ce que ça coûte une tournée, rien ne justifie les prix demandés par certains… Bientôt, ils feront payer les gens qui viennent les écouter en restant dehors !
A-t-il déclaré, le chanteur dans les colonnes de Soir Mag, dénonçant des pratiques qu'il juge "scandaleuses".
Depuis l’annonce de cette méthode, la tarification dynamique a été très critiquée, et des enquêtes ont été lancées. Notamment par la Commission européenne, soutenue par des associations de défense des consommateurs. Nicola Sirkis avait déjà lancé auprès de la RTBF (Radio-télévision belge de la Communauté française) :
On est dans le capitalisme à outrance, il faut l’accepter, mais nous, on a le pouvoir de le refuser de temps en temps.
Nicola Sirkis refuse la tarification dynamique
Le chanteur a promis que les concerts d’Indochine ne seraient jamais soumis à ce système qui permet aux promoteurs de gagner "beaucoup, beaucoup d’argent". "Il n’y aura jamais de carrés or ou des choses comme ça parce qu’on le refuse", a-t-il affirmé.
Ce dernier insiste :
On sait combien ça coûte un projecteur, du son, etc. Donc c’est juste pour s’acheter des yachts de plus ou faire plaisir aux actionnaires.
Il a notamment qualifié la situation vécue par les fans d’Oasis "d’ignoble".
"Il faut quand même rester digne"
Ce n'est pas la première fois que Nicola Sirkis critique les tarifs exorbitants des concerts. En avril 2023, il avait déjà exprimé son mécontentement dans les colonnes du JDD (Le Journal du dimanche), dénonçant ses "collègues qui veulent du profit". Il avait alors affirmé :
Je suis effectivement atterré. Maintenant, nous vivons dans un système d’économie libérale, les producteurs et certains artistes veulent du profit. Pas moi, pas à n’importe quel prix. Il faut quand même rester digne.
Et de poursuivre :
Ça devient la norme et il n'y a plus aucune retenue ni justification. L'augmentation des coûts de production et de location est réelle, mais pas au point de mettre des billets à 200 euros !
Le leader d’Indochine est particulièrement critique envers certains artistes qui proposent des offres VIP à des prix excessifs. "Payer 800 euros pour entrer sans faire la queue, avoir droit au merchandising avant tout le monde et partir avec un bracelet, ça frise l'escroquerie", déclare-t-il, ajoutant que cela le "dégoûte d'autant plus de la part de certains artistes que je ne soupçonnais pas de ne pas être sincères".