Elle était l'un des visages du féminisme en France. Gisèle Halimi s'est battue pour le droit des femmes. Après une vie de combat, la célèbre avocate nous a quittés à l'âge de 93 ans. Une triste nouvelle confirmée ce mardi 28 juillet 2020 par l'un de ses trois fils à l'AFP.
Ce dernier a ainsi confié :
Elle s’est éteinte dans la sérénité, à Paris.
"Ma marraine adorée, quelle vie que la tienne !"
Nicolas Bedos n'a pas tardé à sortir de son silence. En effet, il a adressé quelques mots à sa mémoire sur son compte Instagram où on peut lire :
Ma marraine adorée, quelle vie que la tienne ! Les femmes te doivent tant. La société te doit beaucoup. Et moi, je te dois trop. Nos mercredis m’ont tout appris. J’ai eu tellement de chance. Cette année vient du diable, je la hais comme je t’aime. On va te relire avec respect. Le paradis affiche complet.
Le comédien et écrivain connaissait bien Gisèle Halimi qui n'était autre que sa marraine. Deux mois après le décès de son père, il doit faire face à un nouveau décès.
Gisèle Halimi, une femme engagée
Gisèle Halimi s'est battue tout au long de sa carrière pour de nombreuses causes, dont le droit à l'avortement. Ainsi, elle était l'une des signataires du « Manifeste des 343 » publié en 1971 et qui réclamait le droit à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse.
Un droit qui a finalement été accordé en 1975 grâce à la loi Veil. Trois ans plus tôt, Gisèle Halimi avait remporté un procès déterminant pour la cause. En effet, elle avait obtenu la libération d'une jeune file de 16 ans qui avait avorté suite à un viol. Un procès qui avait marqué les esprits.
Emmanuel Macron lui rend hommage
Sur Twitter, les hommages se multiplient.