Le décès de sa mère, des suites d’un cancer, avait profondément bouleversé Nicoletta. Jeanne laissait un grand vide dans sa vie. Et après les funérailles, elle avait tenté de se donner la mort en ingérant des médicaments. Suite à cela, elle avait passé huit jours dans le coma. À son réveil, elle a pris la décision de se ressaisir et de reprendre sa vie en main.

Invitée de l’émission présentée par Frédéric Lopez ce dimanche 20 octobre 2024, l’interprète de Mamy Blue s’est confiée sur sa carrière. Et l’artiste de 80 ans a également parlé de sujets plus personnels, notamment de la défiance mentale de sa mère.

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Nicoletta @ France 2

"Ma mère avait des problèmes de santé mentale"

Aux commandes d’un nouveau numéro d’Un dimanche à la campagne, Frédéric Lopez a invité le journaliste Matthieu Lartot et l’humoriste Alexandre Kominek. Nicoletta a aussi fait le déplacement pour répondre aux questions de l’animateur de France 2. Lors de cette interview, elle s’est notamment livrée sur sa maternité. La chanteuse est la maman d’Alexandre, fruit de son premier mariage avec Patrick Chappuis.

Interrogée sur ses parents, Nicoletta, qui s’était confiée sur le comportement de Claude François, a fait de rares confidences sur sa mère, atteinte d’une déficience mentale. Son enfance a été marquée par la maladie de sa maman, ce qui n’a pas rendu les choses faciles.  

Je n'en avais pas (de père, ndlr), ma mère avait des problèmes de santé mentale. Elle était tellement gentille. Je dirais qu'elle était ce que l'on appelle une débile mentale. Elle avait l'esprit d'une petite fille dans le corps d'une jeune femme. Résultat, elle devait jouer au docteur dans les granges du village avec le fils du voisin de la maison d'en face, et je suis née neuf mois plus tard au mois d'avril.

Et d’ajouter :

Ma maman a fait ce qu'elle a pu, j'étais un peu sa poupée. Mais j'ai beaucoup aimé ma mère parce que les gens comme elle n'ont pas de malice. J'ai toujours pensé que ma mère était un ange.

Nicoletta veillait sur sa mère

Tout au long de sa vie, Jeanne faisait l’objet de moqueries. Mais, sa fille faisait de son mieux pour la défendre et la protéger. Et elle mettait un point d’honneur à l’instruire, et ce, malgré les troubles mentaux de sa mère.

À cause des autres enfants. Vers 7-8 ans, je devais me bagarrer contre les garçons parce qu'ils se fichaient de ma mère et je la protégeais. J'ai dû m'armer de bonne heure contre l'adversité (…) On a envie de lui donner son savoir. Quand arrivaient les fêtes de Noël, ça m'énervait qu'elle ne sache ni lire, ni écrire. Je me mettais avec elle sur une table, je prenais des cahiers et des cartes postales, je lui faisais faire les lettres à sa famille pour les vœux. Elle recopiait ce que j'écrivais, j'y passais l'après-midi.

"C'était important et j'étais très heureuse de ça", a-t-elle conclu face à Frédéric Lopez et les deux autres invités. Des confidences émouvantes qui témoignent de l'amour qu’elle portait à sa défunte mère.