Nolwenn Leroy en a gros sur le cœur ! Engagée contre le mal-logement suite à une rencontre avec l’Abbé Pierre, la chanteuse ne veut plus rester les bras croisés et est prête à prendre des mesures pour aider les plus démunis. En effet, 15 millions de personnes en France font face au mal-logement. À la suite de sa semaine passée avec Les Enfoirés, la chanteuse révélée par la Star Academy était l’invitée de RTL Matin ce jeudi 30 janvier 2020, aux côtés de Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
"Ce n'est pas une cause qui est très glamour à défendre"
Profondément choquée par la situation dans laquelle se trouvent certaines familles, l’interprète de La jument de Michao s’est confiée à la journaliste Alba Ventura.
C’est un problème qui est tellement vaste et qui est malheureusement plus que jamais d’actualité. On est la sixième puissance économique mondiale. On se dit qu’il y a encore des gens qui sont à la rue, qui meurent dans la rue. C’est indigne de notre pays ! C’est un problème qui est difficile à aborder aussi dans les médias. Ce n’est pas une cause qui est très glamour à défendre. C’est terrible.
Et si la chanteuse veut se battre pour cette cause et est devenue marraine de l’association, c’est parce qu’elle a failli connaître le mal-logement. Alors qu’elle était élevée par une mère célibataire, Nolwenn Leroy a expliqué :
Si ma grand-mère n’avait pas été là, à ce moment-là, on aurait pu se retrouver dans une situation de mal-logement.
Désormais, elle-même maman, l’artiste a de nombreuses idées afin d’aider notamment les mères et les enfants dans cette situation.
J’ai eu un bébé, il n’y a pas longtemps. Je pensais aux mamans et aux enfants justement, comme c’est aussi une situation que j’avais vécu plus jeune. Peut-être faire une opération musicale ou pas, mais essayer de réunir des sous parce que c’est le nerf de la guerre aussi et qu’il en faut.
"Coluche a fait quelque chose de concret"
La jolie brune a également expliqué que sa semaine de concerts avec Les Enfoirés l’avait fait beaucoup réfléchir.
Je sors d’une semaine avec Les Enfoirés à Bercy et je me disais : « Coluche à ce moment-là, il a fait quelque chose de concret ». C’est cette envie que j’ai aujourd’hui, de faire des choses concrètes, de le dire, de mettre plus en avant tout ce que peut faire la fondation depuis des années auprès du public.
Il n’y a plus qu’à !