C'est une affaire qui a secoué le petit monde du PAF en début d'année. Patrick Poivre d'Arvor était visé par plusieurs plaintes pour viols et agressions sexuelles. En effet, parmi les collaboratrices ou journalistes que l'homme de 73 ans a pu côtoyer au cours de sa carrière, quatre d'entre elles ont déposé plainte pour viol et quatre autres pour agression sexuelle.
PPDA clame son innocence
Peu après l'annonce du scandale, l'ancien présentateur historique du journal de 20h de TF1 a réfuté ces accusations en mars dernier. Il s'est même défendu sur le plateau de Quotidien pour livrer sa version des faits et notamment faire une mise au point à propos de Florence Porcel. Cette dernière n'avait pas hésité à balancer dans la presse les agissements supposés de Patrick Poivre d'Arvor :
J'ai dû voir cette jeune femme cinq, six fois en dix-sept ans.
Avait expliqué Patrick Poivre d'Arvor face à Yann Barthès, arguant que l'écrivaine avait une "admiration" et une "fascination" pour lui :
S'il y a eu séduction ou tentative de séduction, elle ne vient pas de moi.
Le journaliste a d'ailleurs porté plainte contre Florence Porcel, qui aurait "sciemment inventé toute cette histoire" pour dénonciation calomnieuse.
Affaire classée
Finalement, PPDA n'aura pas à se défendre devant la justice. D'après les informations du Parisien, la procureure de la République de Nanterre a mis fin à l'enquête et n'entamera pas de poursuites judiciaires.
Catherine Denis a estimé que la plainte de Florence Porcel faisait état d'une infraction "insuffisamment caractérisée". Concernant les sept autres plaintes, la femme de loi a invoqué la "prescription" des faits présumés.
Toujours d'après le quotidien, "le parquet a estimé qu'il n'était pas nécessaire de poursuivre les investigations, en les confiant par exemple à un juge d'instruction". En outre, les policiers avaient relevé dans leur rapport d'enquête que la jeune femme avait fait une description très approximative du bureau de PPDA.