C'était il y a deux semaines. Benjamin Griveaux annonçait retirer sa candidature à la mairie de Paris après la divulgation sur le net d’une vidéo à caractère sexuel. L'ancien porte-parole du gouvernement expliquait alors vouloir protéger sa famille. Mais très vite, une source interne de la République en Marche confiait au magazine Voici :
S’il s’est retiré, c’est par peur d’un effet boule de neige qui aurait encore plus plombé sa candidature. Parce qu’il existe d’autres sextapes, avec d’autres femmes.
Ainsi, le magazine Marianne rapporte avoir consulté une troisième vidéo dévoilée sur Pornopolitique, le site créé par Piotr Pavlenski, l'artiste russe à l'origine du scandale. Une vidéo de 38 secondes, qui a rapidement été supprimée, et que nos confrères résument de la sorte :
Ces images, qui forment le troisième film de l'affaire Griveaux, n'ont rien de licencieux. Elles montrent une conversation sur la messagerie du réseau social Instagram, sur le mode de la séduction, entre celui qui est alors porte-parole du gouvernement et l'étudiante en droit Alexandra de Taddeo.
Piotr Pavlenski a-t-il été aidé d'un complice ?
Une vidéo qui soulève quelques questions. Et pour cause : on peut y voir un homme tenir un smartphone entre ses mains qui enregistre ladite conversation. Un homme que l'on distinguerait grâce au reflet du téléphone et qui ne serait autre que Piotr Pavlenski. Or, s'il a un téléphone entre les mains, qui enregistre la scène ? Les images n'étant pas stables, l'hypothèse d'une camera fixe ne semble donc pas être plausible.
Un autre complice filmait-il la scène ? Si tel est le cas, cela pourrait avoir des conséquences, comme l'explique maître Richard Malka, l'avocat de Benjamin Griveaux :
Si une tierce personne filme, elle se rend complice d'une violation de la vie privée par aide ou assistance.
Autant dire que cette affaire n'a pas encore révélé tous ses secrets.