Alors que le coup d’envoi des Jeux Olympiques sera donné ce vendredi 26 juillet 2024, tous les moyens sont bons pour faire la promotion de l’évènement sportif. À cette occasion, il a été annoncé que les épreuves nautiques et de triathlon se dérouleront dans la Seine. Durant plusieurs semaines, des travaux d’assainissement ont été effectués afin d’améliorer la qualité des eaux du fleuve parisien et de les rendre conformes aux normes européennes prévues par la Directive eux de baignade (2006/7/CE).

Et la mission semble réussie puisque Amélie Oudéa-Castéra et Anne Hidalgo se sont toutes deux baignées dans la Seine. C’est le 13 juillet dernier que la première a plongé devant les caméras. Quelques jours plus tard, elle donnait de ses nouvelles au micro de France Inter, affirmant ne pas avoir "d’effets secondaires" :

Vous êtes nombreux à vous être inquiétés pour ma santé, alors je vous le dis : tout va bien, zéro effet secondaire, pas de séquelles non plus de la petite glissade avant l’entrée dans l’eau… Bref, l’expérience était géniale ! 

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Amélie Oudéa-Castéra @ Christophe Guibaud /FFT

Une chute mémorable

En parlant de glissade, la ministre des Sports évoquait sa chute quelques secondes avant de plonger dans la Seine, qui a rendu hilares les internautes. Et ils n’auraient pas été les seuls à s’être moqués devant les images. En effet, en juin dernier, Anne Hidalgo avait annoncé qu’elle n’hésiterait pas à prouver que la baignade dans la Seine était possible. Mais d’après les informations de BFMTV, la maire de la ville de Paris n’aurait pas digéré le fait qu’Amélie Oudéa-Castéra l’ait devancée.

Visiblement mise au courant par l’entourage d’Anne Hidalgo, l’ancienne directrice générale de la Fédération française de tennis avait alors taclé son homologue dans les colonnes du Monde : "C’est quelqu’un qui se nourrit de l’antagonisme. Quelqu’un de jaloux, qui a un rapport un peu compliqué aux femmes", avait-elle lancé.

Anne Hidalgo jubile

Si la principale intéressée n’a pas jugé utile de répliquer publiquement, elle se serait, en revanche, réjouie de la chute de sa "rivale" et des railleries dont elle a pu faire l’objet :

"Elle s’est plantée. Elle s’est cassé la gueule, bien fait pour elle !", aurait lancé Anne Hidalgo, mécontente qu’Amélie Oudéa-Castéra se soit baignée dans la Seine avant elle.

A rapporté Le Canard enchaîné.

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Anne Hidaldo @ DR

Et Amélie Oudéa-Castéra n’est pas la seule femme politique avec qui Anne Hidalgo ne s’entendrait pas. Ce lundi 22 juillet, France 2 a diffusé le documentaire Au cœur des Jeux, dans lequel les réalisateurs Jules et Gédéon Naudet dévoilent les coulisses de l’organisation de la compétition mondiale. Les téléspectateurs ont ainsi pu assister à un échange tendu entre Valérie Pécresse, président du conseil régional d’Île-de-France et celle qui a succédé à Bertrand Delanoë, lors d’une réunion portant sur le budget des Jeux olympiques.

La question qui a mis le feu aux poudres ? L’inflation et les surcoûts liés à l’inflation et les Jeux paralympiques. Anne Hidalgo aurait indiqué apprécier "ne pas être mise devant le fait accompli" , ce à quoi Valérie Pécresse s’est empressée de répondre.

Au départ, on était sur un budget de 200 millions d’euros, là aujourd’hui, on est déjà à 252 millions d’euros et on nous en demande davantage. Il faut des navettes, elles vont être gratuites pour conduire à un certain nombre d’équipements sportifs. On va donc avoir des surcoûts sur ces navettes gratuites. Île-de-France mobilités (autorité organisatrice de la mobilité pour la région Île-de-France, NDLR) en sera de sa poche d’au moins 70 millions d’euros.

A-t-elle tenu à rappeler, avant d’adresser une petite pique à Anne Hidalgo.

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Valérie Pécresse @ Quentin Veuillet/ABACAPRESS

Par ailleurs, si nous devons nous engager sur un montant supérieur, j’apprécierais que les partenaires qui sont autour de cette table disent du bien des transports en commun et notamment des transports en commun JO. Et disent du bien aussi des tarifs JO parce qu’ils permettent de financer l’intégralité des Jeux et les surcoûts que d’autres ne veulent pas prendre en charge. Merci.

Et d'insister, non sans cacher son agacement : "Et que l’on dise du bien des transports, des JO aussi autour de cette table parce que je ne donne pas de l’argent pour me faire taper sur la gueule".