Le père de Boris Johnson est dans la tourmente. En moins de 24 heures, deux femmes Caroline Nokes et Ailbhe Rea, ont accusé Stanley Johnson d'attouchements.
Le scandale de trop pour Boris Johnson ?
Stanley Johnson est un ancien membre du Parlement européen dans les années 80. Père du Premier ministre de Boris Johnson, il est apparu dans la télé-réalité I’m a Celebrity… Get Me Out of Here ! Le 16 novembre, la BBC a révélé que Stanley Johnson est accusé par deux femmes politiques de les avoir touchées de manière inappropriée.
La députée conservatrice Caroline Nokes a affirmé qu’il l’avait frappé “sur les fesses” :
Je me souviens d’un homme très éminent me donnant une tape sur les fesses aussi fort qu’il le pouvait. Je pense que n’importe qui serait choqué que quelqu’un lui donne un claque sur les fesses, et c’est la réalité. Stanley Johnson m’a fait ça Je considère que c’est un devoir, un devoir absolu de le dénoncer partout.
Pour elle, l’ancien député devrait avouer et surtout, présenter des excuses. De son côté, l’homme politique a nié toute agression. Le père de Boris Johnson a ainsi affirmé qu’il n’avait “aucun souvenir de Caroline Nokes”.
Une deuxième victime dévoilée
Mais suite aux révélations de Caroline Nokes, une autre victime présumée a brisé le silence. Il s’agit d’une journaliste politique, Ailbhe Rea. La jeune femme a avoué sur son compte Twitter que Stanley Johnson l’avait agressée sexuellement en 2019, lors d’une conférence du Parti Conservateur.
Je suis reconnaissante envers Caroline Nokes d’avoir dénoncé quelque chose qu’aucun de nous ne devrait avoir à supporter, notamment de la part du père du Premier ministre.
Face à ces accusations, un porte-parole de Downing Street a dévoilé qu’il ne ferait pas de déclaration officielle :
Toute personne qui commet un acte criminel, nous ne le cautionnerions pas, mais je ne me laisse pas entraîner dans des allégations contre un individu.
Il y a deux ans, une journaliste britannique avait accusé Boris Johnson de conduite inappropriée. Alors qu’elle partageait un déjeuner avec le Premier ministre, alors rédacteur en chef au moment des faits, il aurait mis sa main sur la cuisse de la jeune femme. Désormais marié, l'homme politique avait démenti ces accusations.