Confinée à l'Elysée, Brigitte Macron est bien déterminée à ne pas rester les bras croisés en attendant que la crise sanitaire passe. Non, la Première dame est plus mobilisée que jamais. En effet, l'épouse d'Emmanuel Macron prend son rôle de présidente de la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France très au sérieux.
Ainsi, elle est régulièrement en contact avec différents membres du personnel soignant. Brigitte Macron multiplie également les appels aux dons afin de subvenir aux besoins des professionnels de santé. Afin de récolter des fonds pour la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, le Mobilier National organisera donc une grande vente aux enchères, les 20 et 21 septembre prochains... Un geste qui fait d'ores et déjà polémique, comme le dévoilent nos confrères de Gala.
En effet, le site Mediapart a été le premier à rappeler que le mobilier national, qui se compose notamment de tapis, lustres, commodes, porcelaines, sièges, céramiques... ne peut être vendu. Cependant, Nicolas Mancel, secrétaire de la CGT Mobilier national, a indiqué, dans les colonnes de l'Humanité, que chaque année, des objets "de très peu de valeur et bien trop chères à restaurer" sont mis en vente...
La mise au point du directeur du Mobilier National
Alors que cette vente aux enchères devrait faire du bruit, Hervé Lemoine, directeur du Mobilier National, a tenu à apporter quelques précisions à nos confrères du Figaro. Il a ainsi indiqué :
Nous choisirons du mobilier qui n'a ni valeur patrimoniale, ni valeur d'usage.
Pas question donc de brader le patrimoine... Fin de la polémique ? Rien n'est moins sûr...