Dernièrement, la Première dame s’est faite discrète. Pas de son plein gré mais de fait, Brigitte Macron est recluse à l’Élysée. En effet, pas de passe-droit concernant le confinement imposé à l’échelle nationale.
Mais la Première dame n’est pas restée inactive pour autant. Réorganisant son agenda, tenant ses engagements à distance et donnant ses cours par le même biais, elle a tenu à s’engager tout autant que d’habitude.
Et l’un de ses combats bien connus est celui du harcèlement scolaire. En 2019, la Première dame avait rencontré les ministres de l’Éducation des pays du G7, à l’invitation de Jean-Michel Blanquer. À cette occasion, celle dont le métier était professeure de français et qui connaît donc bien le sujet, s’était engagée à combattre le harcèlement le plus possible.
Des initiatives mises en place
Depuis un an, des initiatives ont d’ailleurs été mises en place avec la formation de professeurs à ce mal sinueux et compliqué à discerner parfois, des élèves ambassadeurs expliquant à leurs camarades toutes les conséquences du harcèlement…
Mais avec cette année troublée, il semblerait que le harcèlement scolaire ne se soit pas amélioré comme le confesse Brigitte Macron. Alors, pour frapper les esprits, celle-ci est intervenue sur le compte Instagram de son mari, à travers une vidéo. Dans cette très rare apparition sur les réseaux sociaux, la Première dame a lu la lettre d’une élève de 16 ans harcelée, qui ne sait plus comment se sortir de sa situation.
"Vous pouvez compter sur ma détermination à poursuivre ce combat"
D’un ton solennel, Brigitte Macron a lu des extraits de cette missive :
Je suis rongée par la tristesse, une certaine neurasthénie s'est emparée de moi et tous les jours je pleure, a écrit cette jeune fille harcelée. Je pleure parce que je suis seule, triste, accablée ; parfois même je me demande qu'en serait-il si je disparaissais ? Manquerais-je réellement à qui que ce soit ? Je ne me supporte plus, je sens mon corps et mon esprit se recroqueviller sur eux-mêmes. Et la seule chose dont j'ai envie, c'est de partir, de m'enfuir loin, dans un endroit où Internet n'existe pas, un endroit où je serai sereine, un endroit où je pourrais m'évader et ce pour toujours. Vous ne lirez probablement jamais cette lettre, mais je vous en prie, aidez-moi, je suis perdue, complètement désemparée.
Un courrier qui a manifestement beaucoup touché l’ancienne professeure. Et sa prise de parole le 5 novembre, jour de la première conférence internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire n’a rien d’un hasard.
La Première dame a promis de poursuivre la lutte quoi qu’il arrive :
Vous pouvez compter sur ma détermination à poursuivre ce combat est à l'engagement plein et entier du président de la République française. Les enfants et les adolescents doivent savoir qu'ils peuvent compter sur nous. Et nous serons là pour eux.