Le festival de Cannes a bel et bien eu lieu cette année. Et parmi les films qui se retrouvent en compétition figure La Fracture de la réalisatrice Catherine Corsini. Au casting de ce long-métrage clairement engagé : Valeria Bruni Tedeschi, Marina Foïs, mais également Pio Marmaï. Ce dernier incarne dans le film le rôle de Yann, un manifestant des Gilets jaunes gravement blessé après des affrontements avec la police. Celui-ci se retrouve alors à passer une nuit aux urgences et va faire la rencontre de Raf et Julie, un couple au bord de la rupture...
Pour présenter le film aux médias et au public, tous les acteurs se sont prêtés au jeu de la traditionnelle conférence de presse. Une journaliste a alors posé la question suivante à Pio Marmaï : "Qu'auriez-vous envie de dire à Emmanuel Macron si vous pouviez lui parler de ce film ?".
Cristophe Castaner fustige l'attitude de Pio Marmaï
Ce à quoi l'acteur répond de manière très cash :
Macron j'aimerais bien aller chez lui en passant par les chiottes et par les tuyaux et lui péter la gu*ule, ça évidemment un peu comme tout le monde, dans l'absolu...
Pour répondre à cette question, le comédien semble donc s'être, à nouveau, glissé dans la peau de son personnage ! Mis en lumière sur les réseaux sociaux, les propos tenus par Pio Marmaï ont rapidement fait polémique sur Twitter ! Christophe Castaner a notamment tenu à recadrer l'acteur :
L’appel à la violence n’a sa place nulle part, et votre statut 'd’artiste' ne le rend ni plus intelligent ni plus acceptable. C’est même l’inverse : vous remportez la palme du propos le plus vulgaire.
Une polémique qui enfle
Si l'ancien ministre de l'Intérieur se dit extrêmement choqué, certains twittos rappellent que les propos tenus par l'acteur sont à remettre dans le contexte du film. En effet, l'extrait de la conférence de presse relayé sur Twitter ne montre pas l'intégralité de la réponse de Pio Marmaï. Car après avoir balancé la fameuse phrase choc, l'acteur finit par déclarer ce que lui, et non son personnage, dirait à Emmanuel Macron s'il se trouvait face à lui. "Après si j'avais Emmanuel Macron en face de moi je lui dirais 'Mon pote, qu'est-ce qui se passe là ? Soyons francs, qu'est-ce qui est en train de se passer ? Et malheureusement il n'est pas là. Il est là ou pas ?", a-t-il conclu.