On le connaît pour son goût du mensonge et ses petits arrangements avec la vérité. Donald Trump, le président des États-Unis, ne s’embarrasse pas des faits et préfère toujours la version de plus romanesque de l’histoire. Et il semblerait qu’il ait à nouveau appliqué cette technique, cette fois, à son épouse, Melania.
Laurence Haïm, journaliste spécialiste de la Maison Blanche, a en effet réalisé un documentaire sur la Première dame, intitulé Melania, cet obscur objet du pouvoir. Elle a tenté d'y percer à jour ce personnage mystérieux et très majoritairement silencieux. Melania Trump que l’on dit en guerre froide avec son mari, reste pourtant toujours à ses côtés. Et c’est lui qui, finalement, parle d’elle puisqu’elle ne le fait pas elle-même.
Une "enfance heureuse"
Comme le rapporte le Point à qui Laurence Haïm a accordé un entretien, Donald Trump s’est exprimé à maintes reprises sur la jeunesse de Melania Trump en Slovénie. Laurence Haïm s’est rendue dans la ville natale de la Première dame. Elle affirme que le récit de Donald Trump ne correspond pas à la réalité. Le président décrit ainsi l’enfance de sa femme comme pauvre et marquée par la guerre.
Mais la journaliste Laurence Haïm a découvert que Melania Trump "vivait très bien, dans un petit pavillon de banlieue". Elle a expérimenté une "enfance heureuse". Et pour s’occuper d’elle, un père décrit comme "aimant" et qui possède toujours beaucoup d’influence sur Melania Trump.
Melania Trump a tourné le dos à la Slovénie
Donald Trump semble avoir aussi menti en indiquant que Melania avait énormément pâti de la féroce guerre en Yougoslavie. Selon Laurence Haïm :
La Slovénie a été très peu touchée par la guerre en Yougoslavie, ça a duré dix jours en 1992.
Le pays natal de Melania Trump ne semble en tout cas pas tenir rigueur à l’enfant du pays de ces mensonges sur son enfance. D’après Laurence Haïm :
Les gens en Slovénie me disaient "On veut la voir".
Or, Melania Trump n’est pas retournée en Slovénie depuis son entrée à la Maison Blanche. Pour la journaliste, cela est normal puisque la Première dame a tourné le dos à son pays d’origine pour embrasser définitivement les États-Unis où elle a fait carrière avant de devenir l’épouse du président. Laurence Haïm déclare ainsi :
Mais elle a quitté le pays, c'est fini dans sa tête.