Ce mardi 9 mai 2023, l'ancien président des États-Unis, Donald Trump, a été reconnu coupable par un tribunal de New York d'agression sexuelle sur une ex-journaliste. Le milliardaire devra notamment verser cinq millions de dollars de dommages et intérêts à la victime. Un verdict qui ne plaît évidemment pas à l'homme politique, qui souhaite faire appel. Explications.
Donald Trump condamné pour agression sexuelle
Battu par Joe Biden en 2020, Donald Trump compte bien se présenter une nouvelle fois à l'élection présidentielle en 2024. Oui sauf, qu'il ne pourrait peut-être pas le faire. En effet, l'ancien président des États-Unis vient d'être reconnu coupable d'agression sexuelle par le jury d'un tribunal civil de New York. Le procès faisait suite à une plainte déposée par la chroniqueuse E. Jean Carroll, une ancienne journaliste. Cette dernière accusait l'homme politique de l'avoir violée en 1996 dans une cabine d’essayage d’un grand magasin de la ville.
De son côté, Donald Trump a toujours contesté ces accusations. D'ailleurs, lors du procès, l'ancien occupant de la Maison Blanche a plaidé non coupable. Après deux semaines de procès, et moins de trois heures de délibérations, les neuf jurés, unanimes, ont déterminé qu'il n'était pas coupable de viol. En revanche, le jury a estimé qu'il y avait bien eu agression sexuelle. Il va ainsi devoir verser 5 millions de dollars à la plaignante. Une décision honteuse pour l'ancien président. Son équipe de campagne a déclaré dans un communiqué qu'il comptait faire appel de la décision.
D'autres condamnations en vue ?
Ce mardi 9 mai, Donald Trump est devenu le premier président à être déclaré coupable d'un délit sexuel. En attendant d'autres possibles mises en examen pénales. En effet, l'ancien occupant de la Maison Blanche est encore cité dans plusieurs dossiers. Le premier concerne son rôle dans l’attaque du Congrès le 6 janvier 2021. Il est également accusé d'avoir fait pression sur les dirigeants de Géorgie afin de fausser les résultats de l’élection présidentielle 2020 dans cet État. Enfin, il doit être entendu sur sa possession illégale de documents secrets emportés dans sa résidence privée de Mar-a-Lago.