Andrianaivo R. 
Décidément, ces derniers mois n’ont pas été de tout repos pour Élisabeth Borne. Il va sans dire que la réforme des retraites ne fait pas l’unanimité auprès des Français. La cheffe de l’exécutif serait ainsi poussée vers la sortie. Pour couronner le tout, la femme politique de 62 ans doit faire taire les bruits de couloir sur sa vie privée. Depuis le 4 mai 2023, date de parution du livre La Secrète, une rumeur datant de 2014 a en effet refait surface.
Bérengère Bonte, l’autrice de cet ouvrage, évoque, entre autres, l’homosexualité supposée de la locataire de Matignon. Dans les colonnes du JDD, la principale concernée a tenu à remettre les pendules à l'heure. De toute évidence, la sexagénaire ne compte pas se laisser faire.
"Trop, c'est trop"
Paraît-il que la Première ministre aurait entretenu une relation intime avec la politicienne Clotilde Valter. Certes, elles semblent jusqu’ici tout nier en bloc. Toutefois, Bérengère Bonte a mené une enquête pendant un an. La journaliste a ainsi pu s’entretenir avec l’entourage et les anciennes connaissances d’Élisabeth Borne.
Celle qui est engagée pour la cause LGBTQIA+ s’est alors exprimée sans langue de bois lors de cette interview. Tout laisse à penser qu’elle n’apprécie pas vraiment que l’autrice étale au grand jour sa vie privée. Selon ses propos, cette autobiographie s’est faite sans son approbation.
Quand une journaliste décrit en détail les conditions du suicide de mon père, quand elle a des propos intrusifs sur mon intimité, sur la relation avec mon fils, avec mon ex-mari, quand elle répand des allégations sur ma santé ou mon orientation sexuelle, comment prétendre que cela a pu se faire avec mon accord ? À un moment donné, on a envie de dire : trop, c'est trop.
Élisabeth Borne porte l’affaire de la justice
Tout porte à croire que la locataire de Matignon ne compte pas en rester là. La preuve ? Elle a assigné en justice les éditions de l’Archipel. En effet, elle demande le retrait de plusieurs passages du livre. Selon les informations relayées, il s’agit des révélations sur son état de santé et son orientation sexuelle. De son côté, la maison d’édition a défendu la qualité du travail de la journaliste Bérengère Bonte. Reste à découvrir si la haute fonctionnaire aura gain de cause au tribunal.