Emmanuel Macron s'est fait pirater son pass sanitaire. Face aux risques de fraudes, l'Élysée a pris une série de mesures.
Le QR code du président en ligne
Depuis le 9 juin et jusqu'au 15 novembre 2021, un pas sanitaire a été mis en place pour accompagner le retour à une vie normale des Français. Alors que les manifestations anti-pass sanitaire se poursuivent dans toute la France, Jean Castex, le Premier ministre, envisage déjà de prolonger cette mesure au-delà du 15 novembre.
Depuis le 9 août 2021, il est déjà obligatoire dans les cafés, restaurants, certains centres commerciaux ou encore transports de longues distances. Un pass que personne n'est à l'abri d'égarer ou de se faire usurper. C'est ce qui vient tout juste d'arriver au président de la République, victime de hackers.
Disponible sous format papier mais aussi numérique, le passeport sanitaire permet de justifier un schéma vaccinal complet. Grâce au pass, les Français vaccinés où en cours de vaccination ont la possibilité d'accéder à divers lieux de loisirs. Malheureusement, qui dit numérique, dit risque de piratage. Aussi, après Jean Castex, c'est au tour du chef d'État de voir son pass sanitaire circuler librement sur la toile. Depuis le 20 septembre au soir, le QR code du président est disponible en ligne. L'Élysée, qui a rapidement confirmé l'information, évoque une "opération frauduleuse" qui pourrait provenir d'un ou de plusieurs professionnels de santé, révèlent nos confrères de BFMTV.
Une infraction punie par la loi
Pour éviter de futures utilisations frauduleuses du pass sanitaire appartenant à Emmanuel Macron, l'Élysée a d'ores et déjà réagi. Le site TousAntiCovid s’apprête à mettre fin à l’accès au pass sanitaire du chef de l’État, pour éviter qu’il ne soit utilisé illégalement. De plus, "des dispositions particulières" devraient être prises. Comme le rappelle RTL, l'utilisation du pass sanitaire d'un tiers représente une infraction pouvant entraîner une amende de 45000 euros et jusqu'à trois ans de prison. Des mesures pourraient donc également être prises contre les internautes qui auraient décidé de faire circuler le QR code du président.