Dans une allocution télévisée le 9 juin 2024, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale. Un choix qui en a surpris plus d’un. D’ailleurs, il aurait averti son Premier ministre Gabriel Attal à la dernière minute. Il se murmure que l’actuel locataire de l’Élysée aurait pris cette décision après la victoire écrasante du Rassemblement national aux élections européennes.  

Pourtant, il n’en est rien. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Jean-Michel Macron lors d’une interview accordée au Dauphiné Libéré. Le père du chef de l’État a en effet évoqué cette discussion importante qu’il a eue avec son fils, deux mois avant l’annonce.  

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Jean-Michel et Emmanuel Macron @ DR

Dissolution de l’Assemblée nationale : Emmanuel Macron en a parlé à son père

La politique est au cœur de l’actualité. Et à quelques jours du second tour des législatives, bon nombre de personnalités ont pris la parole. D’habitude en retrait, l’ancien neurologue s’est laissé aller à de rares confidences sur les projets du président de la République.

Entre les deux hommes, l’entente n’a pas toujours été au beau fixe. Et pour cause, l’ancien compagnon de Françoise Noguès n’aurait pas approuvé la relation entre son fils, encore étudiant, et son enseignante. Par ailleurs, il aurait critiqué le choix d’Emmanuel Macron de se lancer en politique. De l’eau a coulé sous les ponts et il faut croire que les tensions se seraient apaisées.

Lors de cette récente interview, Jean-Michel Macron a d’ailleurs révélé qu’il a été mis dans la confidence par le chef de l’Exécutif sur son souhait de dissoudre l’Assemblée nationale. Et selon ses propos, son fils lui avait expliqué pourquoi il pourrait prendre cette décision.

Sa décision de dissoudre n’est pas venue du résultat des élections européennes. Il m’en avait déjà parlé deux mois plus tôt. Il estimait en effet que l’Assemblée nationale était devenue ingouvernable.

"Si le RN..."

Après leur victoire aux Européennes, le Rassemblement national s’est également imposé lors du premier tour des législatives. Jordan Bardella, chef de file de l'extrême droite, pourrait donc cohabiter avec le président de la République. Pour Jean-Michel Macron, c’est peut-être un mal pour un bien.

Il vaut mieux que la France en fasse l’expérience pendant deux ans plutôt que pendant cinq ans. Si le RN montre en deux ans qu’il est parfaitement incapable de gouverner, on peut espérer qu’il n’ira pas plus loin. C’est un peu ce que mon fils m’avait dit deux mois avant les élections européennes.

Voilà qui est dit !