On vous en parlait dernièrement sur StarMag, le clash entre Twitter et Donald Trump n’a pas fini de bousculer les codes. Pour rappel, le réseau social avait réduit la visibilité d’un Tweet présidentiel sur les émeutes il y a quelques jours pour la première fois.
Nouveau rebondissement dans cette affaire houleuse : des salariés Facebook ont pris le parti de leur concurrent Twitter contrairement à leur fondateur Mark Zuckerberg… En effet, ce dernier a refusé de sanctionner des propos polémiques de Donald Trump pourtant contraires aux politiques de contenus de la plateforme.
Face à ce malaise, Mark Zuckerberg a rappelé sur la chaîne Fox News :
Les plateformes ne devaient pas jouer le rôle d'arbitres de la vérité en ligne.
Des employés révoltés
Dimanche 31 mai 2020, Ryan Freitas, directeur du design pour le News Feed (fil d'infos) de Facebook a tweeté :
Mark a tort et je vais m'efforcer de le faire changer d'avis en faisant beaucoup de bruit.
Il précise également avoir rassemblé une cinquantaine de personnes du même avis. Parmi ces salariés, un designer, David Gillis :
Je pense que le tweet de Trump sur les pillages encourage la violence et attise le racisme. Respect à l'équipe de Twitter.
Ainsi qu'un responsable en recherche et développement Jason Stirman :
Je ne suis pas seul chez Facebook. Il n'y a pas de position neutre sur le racisme.
Pour contraindre leur PDG à modérer les publications du président américain, des employés ont même organisé une « marche virtuelle ». D'autres salariés en télétravail ont simplement posé un jour de congé le lundi 1er juin 2020.
Pour ne rien arranger, la presse américaine a révélé que Mark Zuckerberg et Donald Trump se sont entretenus par téléphone.
Affaire à suivre…