Lors de ses adieux au gouvernement, Gérald Darmanin a exprimé sa gratitude pour le privilège d'avoir servi la France à un poste aussi prestigieux. "Il n’y a pas de plus grand honneur que de servir son pays", a-t-il déclaré, avant d’adresser ses vœux de réussite à Bruno Retailleau, son successeur.
Le père de famille de 41 ans a partagé une anecdote personnelle qui a surpris l’audience. "Je m'appelle Gérald Moussa Jean Darmanin", a-t-il rappelé, évoquant les origines de son nom. Il a confié que son père souhaitait l'appeler Moussa Darmanin, en hommage à son grand-père, tirailleur algérien ayant servi la France.
Il est assez évident que si je m’étais appelé Moussa Darmanin, je n’aurais pas été élu maire et député, je n’aurais sans doute pas été ministre de l’Intérieur.
Des erreurs et des remerciements
Gérald Darmanin, qui quitte le ministère après plusieurs années de service, a également reconnu les défis et les erreurs rencontrées. "Nous avons fait des erreurs, mais nous avons fait de notre mieux", a-t-il confié, tout en remerciant le président Emmanuel Macron.
"Je crois à l’ordre..."
Son successeur, Bruno Retailleau, a quant à lui opté pour un discours plus offensif. "Je crois à l’ordre, l’ordre comme condition de la liberté, de l’égalité, de la fraternité", a-t-il déclaré.
Ce changement intervient lors de la formation du nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier. Celui-ci se veut républicain, progressiste et résolument européen, comme l'a annoncé le chef du gouvernement. Le Premier ministre a affirmé : “Nous ne devons rien laisser passer”, tout en rejetant certaines propositions. En effet, l’augmentation des impôts n'a pas été acceptée, bien que les plus riches soient susceptibles d’être mis à contribution.