Le clan Hallyday se déchire l'héritage du chanteur, décédé au début du mois de décembre 2017. Laura Smet et David Hallyday ont en effet été déshérités par la star selon son testament établi sous la loi californienne. Mais en France, il est théoriquement impossible de déshériter ses enfants. Ainsi, les avocats des deux aînés de Johnny Hallyday entendent prouver que ces dispositions testamentaires "contreviennent manifestement aux exigences du droit français". En tant qu'ancienne avocate, Marine Le Pen, députée FN du Pas-de-Calais, a mis son grain de sel dans l'affaire.
Marine Le Pen se range du côté de la loi française... et donc de Laura et David
Lors d'un discours à Laon, dans les Hauts-de-France, ce dimanche 18 février, repris dans les colonnes L'Opinion, Marine Le Pen a affirmé :
Il ne m'appartient pas de commenter la vie personnelle d'un artiste, (…) je ne me le permettrais pas, mais cette affaire à le mérite de mettre en lumière une évolution révélatrice de notre droit. Aujourd'hui, avec cette affaire, les Français découvrent que le principe qu'ils croyaient intangible a été effacé, subrepticement, sans qu'ils s'en rendent compte : on vient nous dire que c'est le lieu de résidence qui permet de changer les principes successoraux en France.
Et de conclure :
Les Français doivent se voir appliquer les principes successoraux de droit français et aucun autre.
Voilà qui a le mérite d'être clair.
Reste à savoir si Johnny Hallyday n'avait pas entamé les démarches pour devenir citoyen américain. Il résidait en effet à Los Angeles depuis 2013 avec Laeticia et ses deux plus jeunes filles, Jade et Joy (qui souffrent aujourd'hui d'insultes racistes).
Elle même actuellement en crise avec son père, l'ancienne candidate FN à la présidentielle 2017 devrait d'abord se préoccuper de ses propres histoires de famille...