Jack Lang n’est pas près d’oublier la soirée de ce samedi 8 février 2025, date à laquelle il a été victime d’une violente bousculade dans la capitale. En effet, alors qu'il sortait du métro pour rejoindre l'Opéra Garnier, l’ancien ministre de l’Éducation nationale et de la Culture a croisé la route d'un rassemblement d’une trentaine de militants du Collectif International pour l'Abolition de la Pédocriminalité. Ces derniers ont pris les rues d’assaut pour exiger "la protection des enfants et l'abolition de la pédocriminalité". Mais en reconnaissant Jack Lang, certains manifestants ont vu rouge et la situation a complètement dégénéré.

Mauvais endroit au mauvais moment ?

"Elles m’ont entouré, certaines criaient "pédophile", "violeur d’enfants". Puis, un homme m’a poussé à terre", a relaté l’octogénaire, contacté par l'AFP. Selon Le Figaro, Jack Lang aurait lourdement chuté au sol, après avoir été violemment bousculé dans le dos par un militant belliqueux. Il a ensuite été transporté à l'hôpital Lariboisière, dans le Xème arrondissement, pour soigner des dermabrasions (lésions superficielles de la peau, NDLR) et aurait finalement pu regagner son domicile quelques heures plus tard, en fin de soirée. L'altercation a été filmée, avant que la vidéo ne soit publiée sur les réseaux sociaux, faisant réagir en masse les internautes.

Un personnage controversé

Ce n’est pas la première fois que Jack Lang est victime de la vindicte populaire. En effet, depuis plusieurs années, l’homme de 85 ans reste la cible de polémiques, en raison d’un passé plus que douteux. Ainsi, en 1977, il avait signé une tribune rédigée par l’écrivain Gabriel Matzneff (accusé de viols sur mineurs), plaidant pour la décriminalisation de la pédophilie. Une prise de position qu’il avait affirmé regretter en 2021 et qualifiée de "connerie". Seulement, malgré ses nombreux démentis, nombreux sont ceux qui continuent d’accuser Jack Lang d’avoir eu des relations sexuelles avec de jeunes garçons à l'étranger, sans jamais n’avoir été inquiété.

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Jack Lang @ DR

Face à toutes ces allégations qu’il estime mensongères, Jack Lang a dénoncé une campagne de diffamation et a saisi la justice pour rétablir son honneur. "Il y a sur les réseaux sociaux une recrudescence des calomnies à mon encontre", a-t-il déploré, toujours auprès de l'AFP. Selon les informations du Parisien, Jack Lang a porté plainte au commissariat central de Paris, entraînant l’ouverture d’une enquête pour "violences volontaires en réunion sur personne chargée de mission de service public suivies d’incapacité inférieure à huit jours". Obtiendra-t-il réparation ?

Affaire à suivre...