En juin prochain, Jean-Marie Le Pen sera jugé pour « provocation à la haine ou la violence envers les homosexuels ». En cause : des propos tenus par le président d'honneur du Front national, qui avait déclaré en mars 2016 sur son blog :
Je crois que la pédophilie, qui a trouvé ses lettres de noblesse... interdites, mais tout de même, dans l'exaltation de l'homosexualité, met en cause toutes les professions qui approchent l'enfance et la jeunesse.
Pourtant, Jean-Marie Le Pen se défend d'être homophobe. Et c'est dans les colonnes du magazine gay Friendly, qu'il a tenu à se justifier. Mais cette interview, qui fait déjà couler beaucoup d'encre, pourrait plutôt jouer en sa défaveur. Car une fois de plus, l'homme politique, qui vient de publier ses mémoires, a dérapé.
"À partir du moment où les homosexuels ne mettent pas leurs mains dans ma braguette..."
Ainsi, il explique :
À partir du moment où les homosexuels ne mettent pas leurs mains dans ma braguette ou dans celle de mes petits-enfants, et qu'ils ne se promènent pas avec une plume dans le cul sur les Champs-Elysées, ça m'est égal.
Voilà qui ne devrait pas manquer de faire réagir... Jean-Marie Le Pen précise :
Je fais bien la différence entre les homosexuels et les "homosexualistes" qui sont ceux qui transforment leur choix sexuel personnel en idéologie politique.
D'ailleurs, le président d'honneur du Front national l'assure, son parti n'est pas homophobe :
Vous ne pouvez pas dire ça dans un parti où il y avait Philippot et un certain nombre de personnes dont l'homosexualité était connue. Encore une fois, ce problème ne s'est jamais posé au FN.
Jean-Marie Le Pen voulait prouvait qu'il n'était pas homophobe... mais encore une fois, c'est raté !