Il y a quelques années, un scandale éclatait autour de Jean-Vincent Placé. L'ancien secrétaire d’État sous François Hollande a été accusé par l'une de ses anciennes collaboratrices d'avoir fait preuve d'un comportement déplacé. En effet, l'homme politique aurait eu un comportement "humiliant et répugnant" à son égard lors d'un déplacement à Rome.
Quelques années après avoir fait ces révélations au journal Libération puis sur France 3, celle qui préfère témoigner de manière anonyme a décidé de porter plainte. Le parquet de Paris a ainsi confirmé avoir reçu la plainte et ouvert une enquête pour "harcèlement sexuel" le 23 novembre dernier. Plus précisément, l'ancienne collaboratrice de Jean-Vincent Placé l'accuse de "harcèlement sexuel" entre 2012 et 2016.
Jean-Vincent Placé mis en examen
D'après Le Parisien, ce lundi 28 mars, l’ancien secrétaire d’État sous François Hollande a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire parisienne. Et au journal de révéler ce mardi 29 mars que Jean-Vincent Placé a été mis en examen le soir même pour "agressions sexuelles" dans le cadre d’une information ouverte des chefs d’agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction, agression sexuelle et harcèlement sexuel à nouveau par une personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction.
A l'époque de l'ouverture de l'enquête, Jean-Vincent Placé avait déclaré qu'il répondrait à toutes les questions des enquêteurs :
Je répondrai, bien entendu, à toutes les questions qui viendraient à m’être posées par les enquêteurs.
Jean-Vincent Placé déjà condamné pour des faits similaires
Déjà en 2021, l'homme politique avait dû affronter la justice pour des faits similaires. En effet, Jean-Vincent Placé avait été condamné à une amende pour harcèlement sexuel sur une gendarme chargée de sa sécurité. Des faits qui remontent à octobre 2016 : alors qu'il était secrétaire d’État à la réforme de l’État, celui-ci avait tenté d’embrasser une gendarme chargée de garder le bâtiment. Mais ce n'est pas tout, en septembre 2018, Jean-Vincent Placé avait également été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende pour violences et outrages lors d’une soirée.