Cela fait plusieurs années que Jeremstar se bat contre le harcèlement. Un combat qu’il raconte dans son nouveau livre, Survivant des réseaux sociaux. Le célèbre blogueur y décrit sa vie ou plutôt son « enfer ».
« Menaces d'attentats sur la tournée de mon spectacle. Seringues pleines de sang dans ma boîte aux lettres. Courriers anonymes me promettant la mort. Agressions dans la rue. Voici les répercussions du harcèlement permanent que je subis depuis maintenant cinq ans. », confie-t-il notamment.
« J’ai reçu une lettre de soutien de Brigitte Macron »
Dans les colonnes du Parisien, Jeremstar s’est confié un peu plus sur ce combat. « J’ai été victime de campagnes de harcèlement, de dénigrement d’une rare violence. On m’a accusé d’être pédophile, raciste et cela a été largement relayé par les médias. J’ai fait condamner toutes les personnes qui m’ont attaqué. Mais quand la justice m’a innocenté, il n’y avait plus grand monde… Et personne pour me donner la parole. J’ai aussi voulu pousser un coup de gueule sur la lenteur de la justice. Quatre ans après, des procédures me concernant sont encore en cours », a-t-il notamment déclaré au quotidien.
Si le jeune homme attend toujours que justice soit faite, il a reçu un soutien de taille. « J’ai reçu une lettre de soutien de Brigitte Macron », a-t-il confié au quotidien. C’était en 2019. A l’époque, il n’avait pas hésité à dévoiler ce courrier sur les réseaux sociaux. « L'épouse du chef de l'État a été sensible à la confiance que vous lui avez accordée en lui faisant part de votre émouvant témoignage sur les faits de harcèlement dont vous avez été victime et sur cette douloureuse et difficile épreuve que vous avez traversée », avait notamment indiqué le cabinet de la première Dame.
Désormais, Jeremstar souhaiterait pouvoir rencontrer Brigitte Macron. « J'aimerais lui expliquer la violence du harcèlement numérique et lui faire rencontrer des victimes, comme des mamans qui ont perdu leur enfants… », révèle-t-il.
Une justice jugée trop lente
En attendant, il continue son combat. Ainsi, le 6 octobre dernier, il s’est rendu devant le Tribunal de Paris afin de dénoncer une justice qu’il estime trop lente. Son coup de gueule et celui des autres militants sera-t-il entendu ?