Elle est l’un des membres du gouvernement qui fait le plus parler. Marlène Schiappa, ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, ne cesse de susciter des réactions. Que ce soit par ses prises de parole ou encore par les livres qu’elle écrit et qu’elle sort en même temps que son mandat.
Des ambitions d’écrivaine qui récoltent beaucoup de critiques, certains considérant qu’elle ne trouve le temps d’écrire que parce qu’elle ne travaille pas au maximum pour son poste.
"J’ai eu un début de grossesse qui ne s’est pas bien passé"
En bref, on peut penser ce qu’on veut de Marlène Schiappa mais son quotidien doit être sacrément mouvementé. Le fait qu’elle participe à la nouvelle émission de Karine Le Marchand, Une ambition intime, n’est pas allé pour calmer ces commentaires désobligeants.
Mais peu importe, la jeune femme voulait faire cette émission pour tenter de dévoiler qui elle est. Et ce, sans petite phrases sorties de leur contexte. Elle a donc évoqué son enfance, ses parents ou encore son mari, Cédric Bruguière. Et la ministre déléguée est allée jusqu’à se confier sur un sujet encore tabou. Karine Le Marchand lui a ainsi dit :
On devait tourner il y a deux semaines, et juste avant, on a dû annuler parce que vous n’alliez pas bien.
Ce à quoi Marlène Schiappa a répondu sans détour :
Ce qui s'est passé, c’est que j’ai eu un début de grossesse qui ne s’est pas bien passé et qui s’est terminé par une fausse couche qui était compliquée.
Marlène Schiappa encore très atteinte
La femme politique a ensuite avoué qu’elle avait hésité à parler de ce drame très personnel :
Au début, je n’ai pas osé dire ce que j’avais parce que la politique est un milieu ultra-concurrentiel. Quand vous avez une fragilité, les gens ne sont pas dans l’empathie.
Marlène Schiappa a cependant changé d’avis. Car elle n’avait tout simplement pas la force de garder cette nouvelle pour elle :
Je me sentais vraiment trop mal et parce que je n’avais pas le cœur à mettre mon réveil à 5h30 pour aller faire une matinale pour défendre l’action du gouvernement. Je n’avais pas la force… J’ai été surprise, agréablement, parce que j’ai été vraiment hyper soutenue. Ils m’ont dit : "Prends le temps que tu as besoin de prendre". Et après, j’en ai parlé à d’autres femmes, politiques ou pas politiques, et je me suis aperçue que c’était hyper fréquent. On n’ose pas, on a un peu honte et je ne sais pas pourquoi, car il n’y a pas de honte...