Ce 7 janvier 2025, Jean-Marie Le Pen nous a quittés. Âgé de 96 ans, il était connu pour avoir fondé le Front national, devenant une figure emblématique de l’extrême droite, souvent décriée.

Le père de Marine Le Pen s’est illustré par des prises de position très polémiques, prônant notamment un retour à une France traditionnelle. Bien qu’il se soit retiré de la présidence du FN en 2011, il demeure dans la mémoire collective un symbole de l’extrême droite.

Maeva Ghennam fête le décès de Jean-Marie Le Pen

Sur son compte TikTok, Maeva Ghennam s’est filmée dansant sur La jeunesse emmerde le Front National du groupe Bérurier Noir.

On peut lire dans sa vidéo : « Jean-Marie Le Pen nous a quittés », tandis qu’elle exprime sa joie en dansant.

En légende, elle a écrit : « Du coup, le dress code pour l’enterrement, c’est Habaya et Kamis », accompagnant son message d’émojis « mort de rire ».

Des internautes choqués

Cette publication n’a pas tardé à faire réagir la Toile. De nombreux internautes ont laissé des commentaires sous le post de la jeune femme, exprimant leur indignation face à son comportement.

On peut ainsi lire : « On ne rigole pas de la mort d’un homme, même si c’est Jean-Marie Le Pen. », « Olala, la mentalité… », « Elle célèbre la mort de quelqu’un, c’est grave. », « Ce n’est pas ce que nous enseigne notre religion. »

Maeva Ghennam répond aux critiques

Après avoir vu les commentaires suscités par sa publication TikTok, Maeva Ghennam a pris la parole sur son compte Snapchat.

Effectivement, en 2025, mes nouvelles résolutions, c’est de réfléchir avant de parler. Mais là, c’est très réfléchi et je l’assume amplement. Est-ce que vous pensez que je vais être triste parce que Jean-Marie Le Pen est mort ? Est-ce que vous pensez que je vais avoir de la peine ou que je vais lui faire des prières ?

Elle a défendu son droit à la liberté d’expression et ajouté : « Si j’avais été née quand Hitler est mort, j’aurais fêté sa mort. Bah, Jean-Marie Le Pen, c’est la même chose. »

Maeva Ghennam, fière de ses origines algériennes, a expliqué qu’elle n’oublie pas « tout le mal qu’il a fait ».

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Maeva Ghennam @Instagram

Bien qu’elle reconnaisse que dans l’Islam, il est déconseillé de se réjouir de la mort d’autrui, elle précise : « Sauf quand ce sont des personnes qui nuisent à vos frères et sœurs. »

Elle conclut en affirmant : « Ça sera un mauvais en moins sur Terre (...) Du nettoyage. Je n’ai aucune peine pour lui. »

Toutefois, elle concède éprouver de la peine pour sa famille, bien qu’elle désapprouve « les valeurs qu’il a inculquées à ses enfants ».

« C’était un gros facho, un gros raciste », a-t-elle déclaré au sujet de celui dont elle reproche de ne pas avoir montré un signe de repentir avant son départ.