Il n’aura pas à affronter la justice. C’était une quasi-certitude mais c’est maintenant établi. Olivier Duhamel, accusé d’inceste sur son beau-fils, ne va avoir à subir aucune conséquence judiciaire pour ses actions.
Les faits dénoncés sont en effet au-delà du délai de prescription, ce qui met le politologue à l’abri du tribunal. Olivier Duhamel, a avoué lors de ses auditions, des attouchements sur son beau-fils "Victor", niant toutefois les viols qui lui sont imputés. Il a à ses trousses le tribunal populaire.
Pas de conséquences judiciaires
Il a été obligé de démissionner de toutes ses fonctions, notamment à Sciences Po Paris en raison du scandale. Et il a entraîné avec lui Frédéric Mion, directeur de Sciences Po, coupable d’avoir été mis au courant des faits d’inceste reprochés à Olivier Duhamel plusieurs années avant la sortie du livre révélant tout au grand public de Camille Kouchner La Familia Grande.
C’est BFMTV qui a annoncé la nouvelle du classement sans suite par le procureur de la République de Paris le 14 juin :
En raison de la prescription de l'action publique. Ce motif de classement est retenu lorsque les faits révélés ou dénoncés dans la procédure constituent une infraction qui aurait donné lieu à poursuites de la part du parquet si le délai fixé par la loi n’était pas dépassé.
Un classement qui n'absout pas Olivier Duhamel
Le classement sans suite n’absout donc absolument pas Olivier Duhamel. Et il ne signifie donc en aucun cas que le politologue est innocent de ce dont on l’accuse. C’est en tout cas la seconde fois qu’une procédure à l’égard d’Olivier Duhamel est classée sans suite.
En 2011 déjà, une procédure avait été entamée mais elle avait été beaucoup moins loin puisque aucune plainte n’avait été déposée et que le politologue n’avait pas été auditionné.
Olivier Duhamel n’a pas réagi à la nouvelle. Lui qui s’est totalement retiré de la scène publique depuis la révélation des faits.