La France est en sursis. C'est le message que tente de faire passer Olivier Véran, le ministre de la Santé. Alors que le déconfinement a commencé ce lundi 11 mai 2020, l'homme politique a répété que la prudence devait encore être la règle.
La mise en garde d'Olivier Véran
"P'tit Bob", comme le surnomment ses proches, est le visage de la lutte contre le coronavirus en France. Mais cela signifie aussi qu'il doit parfois se faire le porteur de mauvaises nouvelles. Il y a quelques jours, il avait déjà signalé que le confinement pourrait être prolongé.
Ce mardi 12 mai 2020, alors qu'il était en déplacement à Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne, il a insisté à nouveau sur cette éventualité, .
Si nous constatons que le virus recommence à circuler trop, et si nous constatons que la courbe - qui baisse semaine après semaine - devait augmenter et reprendre la trajectoire de la courbe que nous avons connue au mois de mars… Alors aux mêmes causes les mêmes remèdes. Hélas…
a souligné Olivier Véran sur BFMTV.
Alors que plusieurs médecins comme Michel Cymes ou Didier Raoult excluent l'idée d'une deuxième vague de coronavirus, Olivier Véran ne semble pas partager cette confiance. Il prend notamment l'exemple de l'Allemagne, qui a été contrainte de prendre des mesures très vite.
C’est la situation dans tous les pays qui ont levé le confinement. C’est le cas de l’Allemagne : j’ai noté qu’au bout de 48h seulement, des cantons allemands ont redécrété le confinement parce qu’ils avaient constaté que le virus recommençait à circuler activement. Nous faisons extrêmement attention à cela. Hors de question d’avoir un nouveau Grand Est, une nouvelle Ile-de-France, des nouveaux Hauts-de-France ou une Bourgogne Franche-Comté… Nous devons protéger les Français.