L’ancienne ambassadrice des pôles Ségolène Royal était invitée sur CNews le 16 novembre 2020. Suite à une question de Laurence Ferrari sur les caricatures de Mahomet, très liées à l’actualité de ces derniers temps, l’ancienne femme de François Hollande a fait une réponse qui a choqué dans le monde politique. Elle a commencé par déclarer qu’Emmanuel Macron avait fait « une erreur ». Celle d’affirmer qu’il allait continuer les caricatures le jour de l’hommage national rendu à Samuel Paty.
Elle a ensuite poursuivi en enjoignant à la prudence en regard aux caricatures, déclarant que :
toute liberté d’expression est limitée par l’interdiction d’injure publique et la mise en danger de la vie d’autrui.
Une liberté d'expression limitée ?
Même si elle a dit ne pas être « pour l’interdiction des caricatures », elle a affirmé que « certaines caricatures de Mahomet sont insultantes », en particulier celles qui sont « pornographiques ».
Lorsque Laurence Ferrari lui a fait remarquer que son soutien à la liberté d’expression était ponctué de beaucoup de « oui mais », Ségolène Royal a répondu que la prudence dans la liberté d’expression relevait de la fraternité qui est selon elle « l’interdiction de choquer ».
Des réactions fortes dans le monde politique
Puis sur le sujet plus particulier de la mort de Samuel Paty, la journaliste lui a indiqué que ce professeur était mort pour la liberté d’expression. Une affirmation qu’a nié Ségolène Royal en déclarant que le tuer pour avoir montré des caricatures était « un prétexte comme un autre ».
La femme politique a reçu une volée de bois vert suite à cette intervention. Olivia Grégoire, la secrétaire d’État chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable a par exemple commenté la vidéo sur Twitter :
Nous ne souffrons plus vos petits arrangements avec la liberté d’expression.
Le député Jean-Baptise Moreau a lui dénoncé
l’archétype de la lâcheté qui a fait tant de mal à la gauche et à notre pays tout entier.