Rachida Dati n'a jamais été du genre à garder le silence. La candidate Les Républicains à la mairie de Paris fait beaucoup parler d'elle ces derniers jours, notamment sur la thématique de la chirurgie esthétique. Mais la maire du 7e arrondissement de la capitale vient de revenir sur un moment très particulier de son histoire récente. Son échange musclé avec Elise Lucet, la journaliste de Cash Investigation.
"Je n'aime pas le harcèlement"
La scène se déroule donc en 2015. A l'époque, la journaliste de l'émission de France 2 interroge la députée européenne sur une enquête parlementaire qui la vise. Une interrogation qui ne plaît pas vraiment à Rachida Dati. Celle-ci dénonce des "accusations à la con" et demande à Elise Lucet si elle est "juge d'instruction".
Avez-vous un lien direct ou indirect avec GDF Suez ? (...) Vous êtes élue, vous devez défendre l'intérêt général, on se demande si vous défendez des intérêts privés. C'est juste une interview, je ne vois pas ce qui vous fait peur
Poursuit pourtant la journaliste à l'époque. C'est cette dernière tirade qui fera réagir vivement Rachida Dati.
Je n’ai pas peur de vous, ma pauvre fille. Ma pauvre fille. Non mais quand je vois votre carrière, votre carrière pathétique…
A l'époque, la vidéo fait le tour du pays et Rachida Dati n'en ressort pas vraiment grandie. Elle est revenue sur cette séquence dans une interview à TéléLoisirs, diffusée sur le plateau de Touche pas à mon poste. L'occasion pour elle d'assumer ses propos.
Je n'ai pas de rapport avec elle. Je n'aime pas le harcèlement, je n'aime pas les journalistes qui se transforment en procureur. (...) Chacun son métier. Quand ça devient du harcèlement, je dis ce que je pense.